Page:Mommsen - Histoire romaine - Tome 3.djvu/322

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lans ·L1`vnE ui, cuAr1·1·RE vnf ¤` · \ _ '· à Corcyre, les Rhodieiis et les Pergaméniens·chez` eur. _ Somme toute, Philippe n’avait point trop à se plain- «lre des résultats de la campagne. Aprèsde rudes et fati- - . g ‘ gantes marches, les `Bomains se trouvaient à l’arrière ` saison ramenés à leur point de départ. Sans l’in- ' _ ' ' _ vasion opportune des Étoliens et le comhat heureux, I _ , contre toute espérance, de la passe de l’Eordée, pas un l . -<le leurs soldats peut»être neserait rentré sur le terri-' toire de la République. Sur tous les pointsla qua- V rlruple attaque des alliés avait échoué : Philippe, à la s , lin de ·l’automne,,voyait la Macédoine entièrepurgée de V d la présence del`ennemi, et se sentait encore assez fort· · . ‘» pour essayer, sans succès il estjvrai, dîenlever aux Éto- · A liens la forte place de Tltaumacœ, qui, placée entre leu1· _ pays et la Thessalie, commandait toute la vallée du · i y · Pénée. Uavenir lui promettait donc de grands résultats, _ _ P pourvu·qu’Antiochus, dont il implorait au nom des , dieuia le secours, se mit enfin en mouvement et vint le · rejoindre; Un moment celui-ci parut prèt àpartir : son armée, se montrant en Asie-Mineure, enlevaniéme quel- ques villes à Attale, qui, de son côté, appelait les Ro- · _ mains à son aide. Mais les Romains n’avaient nulle hâte · diarriver, et; se gardant bien depousser le Grand-Roi à une . rupture, ils se contentèrent de lui envoyer des ambassaë ' deurs_: leur intervention suffit après tout. Il évacua les' _ » terres d’Attalé. A dater de ce moment, Pliilippe n’avait ' ' plus rien à espérer de ce côté. . · «

 phmmm Mais l’issue heureuse de la dernière campagne avait

“*‘"‘Pë ê“" "*"’”·°· enllamnié son courage, ou plutôt sa présomption} Il croit ' s’étre assuré de nouveau de la neut1·alité des 'Achéens, et · .. - de la fidélité de~ses peuples de Macédoine, en sacriliant ,r quelqueslplaces fortes aux premiersrct son amiral Héra- · l raclide à la haine des seconds. A·peine le 'printemps de . 198,,,,-J_ (;_ 556 s’est-il ouvert qu’il prendloffensive, pénétre chez , les Atintans, etyétablit un camp retranché dans l’étroit