Page:Mommsen - Histoire romaine - Tome 3.djvu/328

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

, 324_ _ ,1, LTVRE lll,`Cl·lAPlTRE VIH , ` jouis confiant en lui-même, Philippe ne·voulut pas at- ` tendre que son adversaire eût mis le pied sur la frontière: — ` ‘ il réunit à Diùm toute son armée, s’a'vance en Thessalie _· par les défilés de Tempé, et rencontre Flamininus déja » P ` ` arrivé dans la contrée de Scotussa. . nniaiiue L’armée romaine, renforcée des contingents des Apol- CIMOJÈÃMMV loniens, desAthamanViens, des Crétois de Nabis et surtout · ` « d’une forte bande d’Etoliens,·égalait à peu près en nom- bre l’armée,de Philippe (vingtÃsix mille hommes); mais ‘ V · la cavaleriede Flamininus était superieure.à lasienne. i V .Il pleuvait. Tout ·à coup, et sans l`avoir prévu, l’avant¢ _ garde romaine seheurte contre _celle des Macédoniens', _` i ~ en avant de Scotussa (sur le plateau du Kdradagh). Les I _ Macédoniens occupaient en force une hauteur escarpée il sedressant entreïles deux camps, et connue sous le noni ' 4 des Cynosccphales [les têtes db chien]. Bejetés dans .la — plaine, les Romains reviennent à l_a charge avec des trou- ~ ` ` _ pes légères .et les escadrons excellents de la cavalerie — étolieinie. A leur tour, ils ramènent. l’avant-garde de U Philippe, et la prcssent su1· la hauteur; Maisde nouveaux_ · · ` renforts lui arrivant, toute la cavalerie macédonienne,' " « une partie de l’infanterie légère se mettent en mouvement;_ i V et,_lcs,Bomains, qui s’étaient imprudemment avancés, I _ _, sont encore une fois chassés,'. et perdent du monde. Déjà 4 ' ‘ V ils reculent en désordre vers leur, camp : toutefois la ca- ` _ · I »·¤iei~ae· étolienne soutient_bravcmentle combat dans la " plaine, et donne à.Flainininus leptcmpsdaccourir avec_ ` ` les légions rapidement mises en ordre de _bataille. Le ' 4 Vroi, de son côté, cédant aux cris eta l'ardeur de_ses ` troupes victorieuses, ordonne la continuation du com-, ` . _ bat. Il'range en.hâte ses hommcslpesammentarmés, et » ` _ se porte sur ce champ deubataille improvisé, auquelne V · ' songeaient une heure avant ni les soldats ni,les géné-_ A ' ' raux. -Il-s’agissait de réoccupcr. les Cynoscéphales, à_ ce V 4 moment dégarnics. L’_ai|e droite de la plialange, ou se '