Page:Mommsen - Histoire romaine - Tome 3.djvu/332

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` · ` 1123 _ LIVRE I1I,· CHAPITRE VIII' . ·· · mande :‘à peu de temps-de là; en efl`et, =l’on vit les g . ` ’ q ·soldats dela Macédoine combattre«à' côté des légions. _ *`` ` En outre, il«t'ut payé· a la République une contribution ` de 1,000- talents·(l,700,000 That., ou 6,a75;0oo fr.), · ‘ '—` La'Macéd0ine abaissée, réduite à l’impuissance po·_ litique, et·n’ayant plus que tout— juste assez de force. -pour servir deabarrière contre les barbares, restait à· ré- gler-le sort `des possessions abandonnées par Philippe. ‘ , ~ 'A ce moment meme, les Romainsapprenaient, aleursdé- , ( . » r pens,·dans les guerres d'Espagne, que rien n’est' moins sûr 4 V ' quele proütdes conquêtes transmaritimes. Ils n’avaient . ` ` _ pas fait la guerre à Philippe pou1· conquérir 'un nouvel `La crm nm.] accroissement de territoire. Ne seréservant point de part ` dans le butin',‘ils imposèrent la modération àleuis alliés, ` et se résolurent à proclamer l’indépendance de tous les , peuples grecs sur lesquels Philippe avaitrégné. F lamil P · i ninus reçut la mission de faire lire le dét)I‘0E·d,3il'P8IlCi1l_S- - sement en présence des Hellènes assemblés à l’occasion l96 av. .1.-c. ‘ des jeuxlsthmiqucs (558). Des hommes sérieux se seraient- · ` 3 ` demande peut-être si la liberté est un bien qui se donne; ' ` j si la liberté signifie quelque chose, sans l’unité etl’union i . · A de la nation. Il n’importe. L'allégresse fut grande et·—sin- _ V cère, comme était sincère aussi l’intention qui avait ·. — rlictéle sénatus-consulte l.' _ _ _ - ‘ · sam. ` Il y eut pourtant une exception à ces mesures géné- ’ rales. Les contrées illyriennes, à ‘l’est d’Epidamne, fu- ' . rent abandonnées à'Plcumt0s, dynaste de Scodra, dont le ` royaume, humilié un siècle avantparces mêmes Romains, _ qui ypourchassaient alors les pirates‘_de l’Adriatique '

 (p, 97),°redevint `l’un des plus considérables parmi les i .

I -petits·États·de la contrée; Dans la Thessalie occidentale, _ V ' ·ll existe encore une slatère d’or` portant ·la tètede Fliunininus et· I l`inscription «,T. Qitincti (us)·». Elle a étefrappée sans nul doute au ` _ cours de Fadministration du libérateur de la Grèce. lfeinploi de la · languelaline était-ici dneëtine-et'caraciéristique llatterie. ‘ · ' ·`