I GUERRÉCONTREIANTICCHUSHEN ASIE ass _ Samos. Sur le continent d’Asie, Séleucus a mis lesiége . , devant Pergame, pendant qu’Antiochus, avec le gros de ` son armée, ravage le pays pergaménienet les terres des I · Mytiléniens. Le roi espère qu'il pourra en finir avec ces ` odieux Attalides avant l’arrivée des secours que Rome ` leur envoie. La Hotte romaine se porte sur Eléa, sur Ha- - ` dmmytte, pour tenter de dégager l’allié de Rome: vaine · démarche! Que faire sans troupes de terre? Pergame_ ·» sembleaperdue sans ressources. Mais le siegeest. molleà . , ment, négligemment conduit : Eumène en profite pour I _ jeter dans la`ville un corps auxiliaire achéen*que com- — s mande Diophanès : et des sorti_es hardies et heureuses i obligent à` se retirer' les Gaulois qu'Antiochus avait · envoyés pour investir la place. Dans les eaux du sud, le ~ roi n’a pas meilleure chance. Longtemps arrêtée par des » vents d’ouest constants, la Hotte qu’Hannibal avait ar- ‘ ' mée et commandait, remonta enfin vers la mer Égée; · _ mais arrivée devantÀAspend0s en Pamphylie, aux bouches , de l’Eurymc'«l0n, elle se heurta contre une escadre rho- dienne sous les ordres d’Eudam0s. Le combat s’engagea. · L’excellence des vaisseaux rhodiens, mieux·construits _et pourvus de meilleurs otïiciers, leur_d0nna l`avantage. - sur la tactique dugrand Carthaginois et sur le 11ombre _ des Asiatiquest Hannibalfut défait dans cette bataille maritime, la première qu’il eût jamais livrée. Ce fut aussi là son dernier combat contre Rome. Les Rhodiens ` · victorieux allèrent ensuite se poster devant `Patara, em- _ pêchant ainsi la- réunion des deux Hottes ennemies.' ` Dans la mer Égée, les coalises s’étaient aH`aiblis en déta·· chant—une escadre pergaménienne avec mission_d’ap- · Q 'puyer l'armée de terre au moment ou elle atteindrait i l’Hellespont. Polyxénidas vint les chercher devant leur station de Samos. Il avait neuf vaisseaux de plus qu’eux. Le 23 décembre 564, selon le calendrier ancien, vers 190¤~··J -*l· · la Hn d’août de la même année, selon le calendrier ré¥ i »
