Page:Mommsen - Histoire romaine - Tome 3.djvu/97

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x L’l'1‘ALllQ E'l` SES l·`li0N'llllijHl£S NA'l'UHl£LLES ea étaient placés dans la classe des Sabellienside l'Italie. _· et rien n’empêcl1ait de fonder en Sicile ou en Sardaigne des colonies du droit latin, comme il en avait été conduit d3llS les·pays d’au delà de l’Apennin. D'autre . I ‘ part, certainesvilles du_continent se voyaient p1·ivées du droit de porter les armes, et restaient simplement A tributaires. On en rencontre plusieurs dejà dansila ' région celtique le long du Po, et plus tard leur nombre . 4 ·sÉaccroîtra considérablement. Mais ce ne sera jamais _ _ là que l`exception :· dans la réalité, les 'villes à contin-· A gent _appartenaient décidément au continent;'celles ' ‘ tributaires, aux iles, et tandis que les llomains ne son- _ gèrent ja111ais à coloniser selon le droit italique, ni_la , Sicile, avec sa- civilisation purement hellénique, ni lai Sardaigne, ils agireiit tout autrement ii lîégard des · pays barbares situés entrel'Apennin et les Alpes. Là, à mesure que s`étend la conquête et la sounnssion,rils . tendent métliodiqnement des cités, italiques et- par leur origine et par leurs institutions. Les possessions des îles 11'étaient pas seulementsujettes, elles devaient rester- · _telles à toujou1·s. Mais la ·nouvel_le contrée legalement .— assignée aux consuls en terre terme, ou, ce qui est lap I · même chose, le nouveau territoire romain ,copstituait · A vraiment une autre italie, une Italie agrandie, allant . des Alpes îi la mer·Ionienne.· Si d’abord cette ideeide - |'Italie géographique ne correspond pas exactement avec la délimitation de |a.cont`edérution italienne, si tan· _ tot elle la dépasse,·et tantôt revient enjdecà, peu 'im- A porte :_ ce qui est constant, cest <ju'à lépoque ou nous A sommes, tout le pays jusqu'aux· Alpes constitue l’ltalie dans la pensée des Romains, dans le présent et dans l”avenir, il est la terre des hommes partant la Loge (Il, i. , pp. 949, 250), et- sa frontière géogrupliique est posée à` _ · liavance sur la limite naturelle, comme ont fait et font i I 1 auj0u`rd’l1ui les'Américains du 'Nord, saut`. plus tard ià I ·