Page:Mommsen - Histoire romaine - Tome 4.djvu/139

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. I ÉCONOMIE RURALE ÉT FINANCIÈRE l35 ‘ _ et affermer des domaines au dehors È ils y poussent à la I culture des céréales-, à l’élève des bestiaux èn grand. _· . C’est de notre époque que datent surtout en Sicile `les '· premiers progrès deces spéculations quiprendront plus . tard d’énormes accroissements.Les prohibitions imposées _ _ à la liberté des Siciliotes (III, p. 89), si elles n’avaient point directement ce résultat en vue, cont1·ibuèrent puis- I I samment du moins à mettre dans la main du spécula- teur. vivant à Rome dans une pleine immunité, le mo- ` - nopole véritable de la propriété foncière. _. ` ` ` _ _~ Dans toutes les branches professionnelles, les métiers zueucrs Mmes. s’exerçaient généralement par des hommes de condition . servile. Les prêteurs et banquiers avaient, sur les points \ _ · ‘ les plus éloignés ou s’étendaient leurs affaires, des comp- ~` ' toirs et des succursales dirigés par leursesclaves et _ t leurs affranchis. Des esclaves et des affranchis, places · · dans tous les bureaux de recette, percevaient les taxes de douanes aifermées par l’État aux compagnies. L’en- ,, trepreneur de constructions s'achetait des esclaves-ar· 1 . A chitectes : l’en_trepreneur de spectacles et de combats de gladiateurs, agissant pour le compte de celui qui donnait i' . les jeux, marehandait ou organisait en conséquence sa troupe d’esclaves artistes-dramatiques ou sa bandé de ` _ · combattants. Le marchand à son tour avait sur ses vais- seaux des esclaves et des affranchis, auxquels il confiait . ‘ la conduite de ses marchandises: il les préposait de _même à ses opérations de gros et de détail.`Enfin c’é· ` taieut encore des esclaves qui travaillaient exclusivement I i · dans les mines et lcs fabriques :` nous n’avons pas besoin ` 'de le rappeler. ' _ ,· ' '_ " _ · ' , _Rien de plus triste que leur condition à tous; Moins ` I V favorablement traités d’ordinaire que chez les Grecs, il y avait pourtant entre eux- des différences; et ceux des.· ‘ métiers étaient en somme moins à plaindre que ceux de · ` la culture, Ils avaient plus souvent une famille, un mé- · ‘ '