— l>`A` l,lT'|`lÉl£A'I*Uli|·I ET 1,'AliT L `_ 2/i:+ a ayant le tour vil`, une sensibilité vraie, mais nc se—tro`u—· ' I ' `vantveu verve que quand il chaussait le cotharne, et- _ manquant absolument de la veine co_1nique. Je _m’ex- ‘ ` , plique son o1·gueil de latin ltelleaise, son dédaigneux re- ` gard pou1· les grossiers et durs accentsjar des esprits des — ` forets et des poiëtes da temps jadis! » Je comprends ses · ' ' enthousiastes éloges pour la poésie artistique et`,artifi— · - cielle: ~ · _ « Salut, poëte Ennius! qui verses aux mortels les I — vers enllammés coulant— de ta poitrine_‘. » J ` . . Il savait bien, cet homme ingénieux et habile, que sa . . 'voile s’enllait sous les vents propices : avec lui la tra- _ gédie grecque envahit Rome, elle y triomphera à tou- . jours!' · ` ~ · ` Et pourtant, à la même heure, un audacieux et moins '·°"""“’?“““°"”'· _ heureux navigateur se lançait dans des eaux solitaires à _ - I la poursuite'd’nn but plus élevé. Non content d’impor¢ ` ter, comme Ennius, sinon avec un égal succès, la tra- J gédie grecque sur la scène romaine, Nzevius s’essaya A _ dans la voie toute neuve du drame national (fabula praz- teavtata). Ici, nul obstacle devant ses pas;~il p1·end ses . · sujets indilïércmmeiit dans la légende de Rome et dans _ l’histoire contemporaine du pays latin. C’est ainsi qu’il · , · Q compose |’ -« Éducation de Homulus et de,He’m·us·, » le - « Loup, » ou liguraitAmuIius, le roi d’Albe; etson 5 _ _ ·« Clastidium , » ou il célébre la victoire de- Mar- , cellus sur les Gaulois,1 en 532 >(l·II, 407), Ennins -222 nv. 1.-c. lui-même , suivant son exemple, voulut représenter V » ' aussi « lle Sieye d’Ambracie, `et la victoire de son _ I — patron Nobilior, en 565, victoire dont.~il avait été le té- J iso,'. ` moin (Ill, p. 367). Quoi qu’il en soit, les pièces ro- ` _ maines furent toujours une rareté; et lc genre, un ins- · _ ‘ [Emti poela salve, qui morlalibus , lfersus prûpinas flantmeos medullilus!j
