Page:Mommsen - Histoire romaine - Tome 4.djvu/278

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·. `_ 27!t_ _ ._LIVRE III, CHAPITRE XIV · i Ermius dans les basgfondszde la .plèbe. C'est Caton , `encore qui marche au premier rang dans cette campa-_ gne patriotique contre l’étranger. Pou1· lui, les lettrés; · les médecins grecs ne sont que l’écu1ne empoisonnée du peuple corrompu de la Helladel. ll traite tous ces « _brtlrtdi12s » de Rome du l1aut`de son inexprimable mé- pris} (ll, p. 294). On,l’en a souvent et durement blâme, .lui et tous ceux de son opinion : l’expression chagrine_ de sa mauvaises humeur témoigne, dit-on, d`uu esprit absolu et borné tout ensemble! Que si pourtant on . veut peser impartial_emer1t· ses raisons, on reconnaîtra _ » · qu'il,était‘a_u fond dans le vrai,>et que l’opposition na-· tionale; une fois sur cette pente, était fatalement co11- , ` duite lt dépasser les limites d’une insuilisante défensive. · . Quand l’un`de'ses contemporains plus jeunes, que`sa' ` manie déplorable d’imitation avait fait la risee des 4 Grecs eux-mêmes, quand `Aulus Postumius Albtntts, ' charpentant de ridicules vers en langue. grecque, s’en allait demandant pardon 'de son mauvais style dans- ?ln·prél`ace de je ne sais quel livre historique, et disait ; « jc ttc Suis q·tt’un Romain! » franchement, le vieux- `· Caton n’etait-il pas en droit'de lui 1·épond1·e qu’il° y avait sottise à.se mêler d’une besogne à laquelle il ne comprenait rien? Est-ce que par |1asard,.à tenir, il y a deuxmille ans, fabrique de comédies traduites, ù faire - métier de louer des héros payant leur propre éloge d’nn . ·‘.¤ lle ces Grecs, l\larcus,·mon fils, je dirai en son lieu _ce que j’en . . ai tire de_ profit; ai Atlieues; je prouverai qu’ii est bon de jeter les yeux _ sur leurs livres, mais non d`en faire son étude. Race vicieuse et indis- ciplinablelnequîssinutnt et imlvcile gemts ill0·fitm]! Qrois-moi comme ' situ entendais parler l'or:1clel Le icur où elle nous donnera sus.arts, ' ` tout seraperdul Et ce sera pis encore, si elle nous envoie ses nie- ' detinsl lls ont jure entreeux de tuer tous les Bm·bm·es avec leurs, medecines, et c’est ce qu’ils`font, demandant salaire pour qu’on se fie _ à eutg, et qu’ils aient plus facile de_nous détruire. Nous aussi, ils nous _ appellent des Barbares. Entre tous les autres Qpiqnes, ils nous souillent ` des plus;grossières· appellations. `Je tai doncinierdit les nuëilecins! - p' ·V: ce, texte curieux dans Plin.} Hist. nel., xxtx, 7.] _ . i