Page:Mommsen - Histoire romaine - Tome 4.djvu/347

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· i LE`S PAY-S SUJETS f _ 343 ` - bientôt ils allaient, et à leurs dépens, reconnaître quela · . _ i génération nouvelle en Grèce ne valait pas- `inieux et ' ` · n’était en rien plus sage que son aînée. 'Les `Hellènes I ' _ saisirent aux cheveux la première occasion qui s'oH`rit d'avoir maille à partir avec la grande République. . . , ‘ En 605, Diœos, alors chef de la ligue`Achéenne, ayant iso av. i.-c.` _ a' couvrirje ne sais quelle sale intrigue, émit tout à Coup, _ I , en pleine diète une prétention hostile aux·Lacédémo—· niens. Il soutint que jamais les Romains ne leur avaient accordé, en tant que membres de la ligue, l'exercice de - I · _ certains droits particuliers, l’.exemption·de lajuridiction i D criminelléachéenne, la faculté d’ènvoyei· à‘Bome deux _ ambassadeurs ·à eux. .Diae0s 'mentait impudemment à ' ' _ mais la diète admit naturellementce qu`ellevoulait I i. croire. Aussitôt les Aeliéens de se` préparer ià `faire `triompher leurs ·assertions les armes à la` main. Les ` · . _Spartiates,' plus faibles, cèdent, ou plutôt, ceux d’entre · - · `eux dont'l’extradition` était réclamée, quittent leur paf- . trie et vont à Rome seïporter plaignants devant le Sénat. · [ ` Comme d’liabitude,"répoiise, leur est donnée qu’une · ·_ commission expressément envoyée ['era sonienquête sur · place. Mais, au lieuide rapporter lesparolesidu Sénat selon lCUl` teneur, les envoyés spartiates et aehéens I mentent à leur tour, et racontent, chacun de leur coté, » `qu’ils ont obtenu une sentence favorable. Les Acliéens, _ 4 qui ont donnésecours aux'PLomains contre le faux Pl1i—_ - ` lippe, dans la récente campagne de Tl1essalie·,is’estiment _ (un instant les alliés et les égaux de 'Rome de parle droit' I , et lÉimportance politique. Dès l’an 606,`ils pénètrent en •#8· ` I Laeonie, conduits par Dnmocritos, leur stratége. En vain, , à la demande de Métellus, une ambassade romaine, de 'passage en Grèce et se rendant en Asie, les invite à'se i S ,tenir en paix et àattendre l'arrivée des Commissaires. » Un combat estlivré i: mille Spartiates y perdent la vie : , ° _ · Sparte mêmesuccomberait, si Damocritos n’était pas un _