· ·‘ ' LES PAYS SUJETS _' :145 ` S ' retournent indignes; ils rendent compte au Sénat de . leurs griefs, qu’ils exagerent meme. Le Sénat persista . . dans sa modération systématique envers les Grecs, et se ' ` , ` · . borna à de simples représentations. Scxtus Julius Cœsar _ · se rendit à la· diète, à Ã]gi0n : usant des formes les plus douces, et sans presque faire allusion à la répara- ' ‘ tion due pourles injures récentes, il réitéra les ordres de `Rome (printemps de 607). Mais les hommes qui diri· M7 #*1-1--C - geaient les destinées de l’Achaïe, et_Crit0laos,· le nouveau · stratége (de mai 607 à mai 608), en politiques profonds **5**6- C et avisés qqlils s’imaginaient être , avaient. conclu de · n l’attitude ide César qu’il, fallait que les affaires -de _ ‘ __ Romeallassent mal en Afrique et en Espagne (Rome , ` , ,Q alors guerroyait contre Carthage et Viriathus); ils .· i·edoublerent leurs duplicités et leurs offenses. On de-. _ _ manda à César, en vue de terminer les différends entre _ 4 les partis, d’indiquer la réunion de leurs députés à ~ Tégee: César le voulut bien. Il s'y trouva seul avec — · . les Lacédémoniens, et l’on avait attendu longtempsp — É quand enfin Critolaos se présenta. A l’en‘tendre, l’as· . . semblée générale du peuple achéen avait seule compé— _ _ tence dans la question : il fallait donc. renvoyer la 4 A délibération à la prochaine réunion de la diète, c’est`-à- dire ·à six mois. Là·dessus César repartit pour Home 5 ~ mais le' peuple achéen déclara en forme, et sur la · I motion du stratége, la guerre ai Sparte. Métellus tenta une fois encore la conciliation, et envoya des députés à ‘ Corinthe : l'Ect;lési0 (assemblée) bruyante et tumul— ' ` tueuse, composéeen grande partiejde la populace de I ` qcctte villecommerçante et industrielle, étouffa de ses _ ` eris`la—voix des Romains, et les contraignit à vider la `_ _ · I tribune. ll eut une indicible effervescence de joie lors- _ que Critolaos sÈécria qu’0n ·v ulait bien des Romains ' · pour amis, mais non pour maîtres; et les membres de · la diète ayant voulu s’interposer, le peuple protégeason
