Page:Mommsen - Histoire romaine - Tome 4.djvu/361

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' I _iLES PAYS SUJETS ` ,357- ' _ et la succession d’Attale, avecles royaumes et les tré- ' ' 'sors de Pergame, échut à Rome, pomme de discorde ` ' A nouvelle-entre.le`s haines des partis. Letestament royal . i suscita d’aillenrs la guerregcivile en Asie. Confiant G""" ' dans·la haine des Asiatiques contre la domination A,,îi::,iî,,S_ i de l’étranger, Aristonlcos, fils naturel d’Eu1nène Il, ‘ se leva à Leucce, petite ville. maritime situee entre · Smyrne etPl1ocee, et revendiqua le trône. Phocée et 'A ` · d’autres cités seidéclarèrent pour lui; n1ais les Éphé- `A I ‘ `_A` ` ‘ siens. qui ne_voyaient que dans la_ fidélité envers Rome · ' i le salut de leurs propres priviléges, l’a1·rêteren`t, le bat? · ` tirentsurmer à la hauteur de'Cymé: il prit la fuiteà ` l’intérieur. On le croyait disparu pour toujours: tout—à ' , coup il revient à la tete des nouveaux Ãhabitants de la I · « Vlllejdu soleil » ^, ou plutôt à la tête d’une multitude · . i d’esclaves appelés parlui à la liberté. ll s’ennpare_ides', ` 'i villes lydiennes de Thyotlm et d’ApoIlonls;i·enlève une i· _

 partie des États des Attales : des bandes de mercenaires ' i i- »

L thraces accourent a .lui. La lutte était devenue sérieuse. P I r Les Romains n’avaient point de légionnaires en Asie. · . _ Les villes libres et les contingents des princesclients de · Bitliynie, de Paphlagonieyde Cappadoce, du Pont ·et· /d’Ãrn1énie, ne surent pas se défendre. Aristouicos entra ` _ V les armes à la main 'dans Colophon, Samos, Myndos.- Déjàitoutle royaume de ses pères est conquis. Enfin- T une-armée romaine débarque (derniers moisde 623). Bl av._J.-C. Elle avait pour chef le_ consul et grand pontife Publius ` Llclnltts Cmssus illluclamts, l’un~ des hommes les plus I . riches et les plus cultivés de Rome, célebre S1 la fois . `comme orateur et comme jurisconsulte. Crassus s'en _ I p f Ces « Héliopolilains ~, venus on ne sait d'où, selon la conjecture V , · probable qui m’est communiquée par un ami, ne doivent êt;e_autres_ ‘ que des esclaves affranchis par le.Prétendant, citoyens nouvellement · constitués d’une ville inconnue. ou peut-être d’une Hèliopolis créée _· ' _ par; eux-mêmes, et dont le nom lui aurait été donné à cause du Dieu _ I du soleil, alors en haute vénération dans toute la Syrie. ,— , '