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A


LETTRES D’EUMÈNE ET D’ATTALE

’ ’ citées 354, note ‘. .


[Ces lettres sont curieuses pour ce·qu’elles disent et surtout pour ce qu’elles ne disent pas. On y voit mises en jeu les précautions, les réticences et la duplicité orientales. D’un autre coté, comment se fait—il, apprenant si peu de chose au public, qu’on ait pris la peine de les graver sur pierre ? — Elles ont été découvertes en 1859 par le voyageur et archéologue Mortttmarm, dans le cimetière arménien de Sivri-Hissar, à trois lieues au nord de l’emplacement de l’ancienne Pessinunte. N’est-il pas des lors probable qu’elles appartenaient aux archives secrètes du sanctuaire local ?

J’en donne la traduction faite sur les textes grecs publiés dans le Mémoire de Mordtmann (Comptes rendus des travaux et séances de L’institut de Munich (Sitzungsberichte, 1860; pp. 180 et s.) — Ces textes sont incomplets :. la langue et l’orthographe sont des plus vicieuses, ce qui, joint à des réticences et à des allusions plus qu’obscures, en rend l’interprétation assez difficile. Je me suis aidé de la traduction allemande de Mordtmann. . — .

INSCRIPTION A : en deux fragments.

1er fragment :

« Le roi Eumene à Attis, salut. »

« Si tu es en bonne santé, moi de méme, je vais bien. .I’a‘l —. » reçu la lettre dans laquelle tu me fais savoir ce que l’0n a _