Page:Mommsen - Histoire romaine - Tome 4.djvu/436

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lx TOME PREMIER - LIVRE PREMIER '· . le corps consultatif de moyen légal de revendication d’une autorité pratique quelconque. « Je vous ai choi- sis, DOD pOl.lI' ÉÈP8 COl'i(Il1lÈ PHP VOUS,~ IDHIS pOUI‘ qllê VOUS ` m’obéissiez. » Ces paroles, qu’un historien postérieur a mises dans la bouche de Romulus, posent ici fort nette- _ment la limite des attributions `senatoriales, en cette matière (II, p. 373). · _' · · ` . Vll. · CHAPITRE VI, p. IM. . `. i C Lig. 28 et suiv., et p. M5, Iig. 4-6. ` ..... Le Quirinal est absolument subordonné à la cite i Palatine. L’on peut conjecturer qu’à lÉorigine cette dis- tinction entre les anciens citoyens Pnlotins, et les nou- veaux citoyens 'du Quirinol correspondait à celle jadis existante entre les premiers et seconds Titiens, Bainniens et Lucères : et que de méme, la qualification de « se- · condes gentes » a été aussitot appliquée aux gcntes de la ville Quirinale. Distinction honorifique après tout...; C 'Vlll. . CHAPITRE VI, même page, note 2. I - · ` _ Le commencement a été remanié. ' ’ C * Quant à la qualification de ffamllles moindres · (minores gentcs), _ elle ne semble pas avoir été donnée aux ·· secondes genres » du Quiri· nal, mais bien aux familles immigrées plustard encore. et qui s'inti· ` ` tulcnt albalnes (II, p. 335). A l’exception de quelques conjectures d'une mince valeur historique sur l’époque de l’entrée dans la cité deces · ·· minores gentes ¤ (Cic., de Rep., 2, 20, 25}- Tit.-Liv., 1,_35. ·— Tacit., Ann., U, 25.- Victor, Viri ill., 6), Vantiquite ne nous ap- prend _rien, sauf ce fait qu’elles étaient priméesdans le vote au Sénat Cic., loc.,cit:) par les mojores (dans le sein desquelles, pour cette rai· · sonjétait choisi le princeps senatus) (ll, p. 33l), et aussi que les Pa- _ plrleizs étaient une gens minor (Cic., Ad fam., 9, 21). Derniére circon- _ Stancô curieuse, en ce que cette meme gens Papi-rio avait cependant — · donné son nom à une tribu rustique (p. 50)._Comme les Fabiens parois- ·_ sent avoirappartenu a la cité Colline (p. 73, note 2); et néanmoins . . ont plusieurs fois donne des princes au Sénat, il faut évidemment éta- blir une dilïérenceentre les genles de la Colline et les minores dont il ~ s’agit ici. _ ·