Page:Mommsen - Histoire romaine - Tome 4.djvu/451

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. · ADDITIONÉ ET VQRIANTES xxv`, XXVII. A .. CHAPITRE XIV, même page. · ·. · ·- Lig. 20 et suiv.; ebp. '28’7, lig. 18. Tout ce passage aëtél re-· _ fonda, avec additions considérables. ' ·_ · llfalphabet araméen-hellénique fut ensuite importe en Italie, par les Grecs Siculo-Italiotes. Nonîqu’il y soit ·venu avec les—colonies agricoles de la Grande Grèce. Il y arriva au contraire avec les marchands de Gymé et de.Naxos; 'il se répandit jusqu’à Rome et.Goer`é, ces _ métropoles antiques du commerce dans le Latium et l’Etrurie. Cet alphabet italianisé n’est plus l’alphabet grec primitif: il a déja subi des modifications nom- _ breuses; il s'estenrichi des trois lettres, E, o, X; il admet -les signes nouveaux, i,`y, A _(p. 485, noted) ‘. Nous ` - '* Le principal_ trait à noter dans l’histoire de l’alphabet chez les . Grecs, c`est que, nou content de remanier Palphabet primitif en 23 lei- tres, ou l’alphahet plrénicien, uoealisé deja (a, e, i, 0) et augmente de · l’a, ou eut recours encore·aux moyens les plus divers pour le complé- ter et l’ameliorer: chacun des amendements ,adopt·*s a en aussi sa for· V ·tune. Les plus importantes de ees additions, dont il est aussi d'un . ~hant interêt de tenir compte eu ce qui touche l’histoire de l`ecriture en Italie, sont les suivantes': · i l¤ Introduction de signes speciaux pour les consonnes E, qi, z. Elie . est si ancienne, qu’à la seule exception de l’alphabet des îles de Théra et de Métos, tous les alphabets grecs, ou dérivés de l’un de ceux des Grecs, Ont admis ces nouveaux signes. A Vorigine, on ajoutait seule-. `· . — ment a la fin de l’alphabet courant les signes )(=Eî, <D=q>ï Y =7_ï; et c’est sous ces formes que tout le continent grec, moins Athènes et Corinthe, et les Grecs d’Italie et de Sicileles ont reçus. Quant aux Grecs asiatiques, à ceux de la Crète. des îles de l’Archipel, et aux—Co- ·_rinthiens, sur le continent, il paraît que quand l’importation _lenr est ` 'arrivee, ils avaient déjà, pour noter la consonue Eï, emprunte a l’al— phabet phênicien sa quinzièmelettre, le samecti, ou E. Aussi, des trois · nouveaux signes ne prirent-ils que le •D=<9ï, et du X ils tirent, non le E qu’ils avaient déjà dans le samech, mais le_ jt]. Bientot le zï pri- mitif (\|') fut presque partout abandonné; seuls,_les Ioniens de l’Asie- '· ` Mineure le gardèrent, mais enchangeant sa valeur en' 'celle du Qi. `Athenes suivit leur mode d‘ecriture; seulement elle rejeta les signes simples du ¤là et du Er, se servant comme avant, pour les retracer, de ` `donble consonne. . . _ . 2** Changement apporté dans les signes ancicnsf (vl) et i (s). Ces ` modifications eurent lieu d’aussi bonne heure, sinon plus tot même que celles qui précèdent, et pour remédier a la confusion s`étahlis:àn