création du magister equitum. Il faut te11i1· que la dictature naquit en même temps que le consulat;· elle eut pour objet principal, en cas de guerrei de parer aux , _inconvénients du· pouvoir partagé et de rappeler un I ` instant à la vie l’institution royale et son action éner- _ gique: e11 temps de guerre, en effet, l’égalité des deux . . consuls dans l’Impe2~ium 11e pouvait pas ne pas sembler ` dangereuse; or, tout, da11s les pouvoirs du dictateur, ` nous montre une institution exclusivement militaire: des témoignages p1·écis le disent. L’antique dénomina- ` tion de la fonction principale et de celle secondaire ré- pond à cette notion, comme aussi la limitation de leur · durée à la durée d’·une ca111pagne d’été, comme aussi la suspension de l’appel au peuple.
. Résumons ..... (l. IG, suivez).
4 ll. ’ CHAPITRE I, p. 16 ._ i.
_ Lig. pénultième, et p. il’7 juSqu’à l. 7 : ’
.’ .... ou n’ayant trait qu’à des rapports de gentilite. ` De même qu’au temps des rois, la promesse de fidélité · - était prêtée dans leur sein (I, p. 87),. de même, le serment sera prêté dans leur assemblée au dictateur et au I consul: comme par le passé, ils donneront les autorisations légales pour l’ad1·0gati0u et le testament, mais les _ délibérations essentiellement politiques ne leur appartiennent plus. _La réformebouleverse aussi leur organisation intérieure, essentiellement fondée sur l’a11cien11e organisation des Gentes , laquelle à son tour n‘aurait pu se maintenir intacte qu’autant que le_ corps des citoyens aurait persisté dans sa pureté exclusive et primitive. En recevant les plébéiens dans les curies, on leur a reconnu le droit légal de se constituer en familles et u geutes .(dans les temps antérieurs, le fait n’avait point
