.· ` l 62 . LIVRE III, CllAPITRE Xi _. ` contre Persée, au lieu de se confondre en remercî- 4 ` 4 ments, tels que les aimait le peuple,’il lui tint ce lan- _ , gage : 6 Je suppose-que si le peuple ma élu, c'est , I ' ,· _ _ _ . » qu’il voit en _moi le meilleur général. Maintenant . , , »· donc, je demande qu’on ne veuille pas m’aide1· à mais n discipline » commander: mieux vaut se taire et obéir! » La su-` ` m.n3mîgîm0" prématie et Vhégémonie de Rome, dans les États médi- iie uj·isu·:e. terranéens, ne tenait pas le moins du monde à la vi- · gueur de sa discipline militaire et de sa justice civile. De ` bon compte,_·d’ailleurs, la République était en cela im- · ' ‘ ` mensément supérieure à ces royaumes grecs, pliéniciens , , _ et orientaux. tous en voie de dissolution. Mais déjà la gangrène a pénétré dans son sein. Nous avons raconté en I _ f son temps (p. lt) et s.) les fautes pitoyables de ses géné- ' _ ' · · raux ;_nous avons ditcomment,durant la troisième guerre ij · » ` de Macédoine, des hommes. qui n’étaient point les élusde _ l V la démagogie, tels que les Gaius'Flamiozi·u,s ou les Gains . ‘ Verrou, comment.de vrais champions du parti aristoc1·a- l · tique n’avaicnt pas laissé que de compromettre la fortune _ de Rome. la justice, était-elle toujours bien comprise · 2 _ et bien conduite? Le consul Lucius Qumtus Flemimmrsi 19î ¤~··_J·-C·, vient d'entt·er dans son camp,·sous Plaisance (562). Un i l __ jeune fïmori fscorlumj qu’il a amené avec lui s’ennuie «len'assister plus aux combats de gladiateurs qui se don- ~ ` · _nent à Rome : il faut le dédommager. Le général alors V · rl’i`nviter à sa table un Boïen notable, qui s’est réfugié « _· · r » au milieu des Romains; puis, durant le festin, ille tue . _ —‘ de sa propre main._·0dieuse action, qui n’est point alors ` ' · ' ` un fait isolé l Mais chose pire que le crime, le crime ne _ J . fut pas déféré ii la justice. Et quand Caton le Ccozscur · . — '· · eut rayé le coupable des listes du Sénat, on vit ceux de- .
_ sa caste exciter Flamininus à reprendre au théâtre sa i
4 i· place parmi les sénatcurs. Ce Flainininus était le frère · - _ , ' du liliératenr Je la Grèce, l’un des principaux chefs 'de' — · parti'dans le Sénat. _ ` · · / ' , _ *
