Page:Mommsen - Histoire romaine - Tome 5.djvu/134

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t30 LIVRE IV, CHAPITRE V , · Les Romaine Quoi qu’il en soit, la transformation de l’ancien royaume en Macédoine . · . . ' . 6, en de Persée en pays immédiat et sujet , donne aussitot une Th°“"“°· importance grande aux rapports de Rome avec les peuples du nord—est. Elle est désormais dans l’obligation de A défendre contre les tribus barbares qui l’avoisinent, la frontière septentrionale et orientale de son nquvel empire : ' ·l33 ¤v· J·e¤· dememe et à peu de temps de la (62l), par l’aoquisition de la Chersonnèse de Thrace (péninsule de_ Gallipoli), _ jadis annexe du 'royaume des Attalides, elle hérite du t ` _devoir,,accepté'jadis'par les rois` de Pergame, de défendre Lysimachi e contre les Thraces. , Peuples De cette double base, de la vallée du Pô, et de la Macé- d’entre Rhin · , _ ‘ . . . . 2 “Da,,m,,,_ doine, les Romains pouvaient maintenant diriger leurs opérations vers les sources du Rhin et du Danube, et se 4 rendre maîtres des montagnes du nord , dans la limite des , besoins de leur sécurité au sud. Là encore,4·la nation la . plus puissante etait lanation celtique. A en`_croire la tra- ' dition locale (II, p. H3), les hordes gauloises parties des régions occidentales et des rivages de l’0céan, se seraient à la même heure répandues dans la vallée du Po, au midi ‘ de la grande chaîne, et au nord dans les pays du Rhin A Les Helvètes supérieur et du Danube. L’une de ces tribus celtiques ' _ s’était établie sur les deux bords du premier des deux fleuves. Riches et puissants, vivant en paix et en alliance — , avec Rome, dont ils ne touchaient nulle part l’empire, les . Helvètes s’étendaient des bords du Léman au Main, occu- —pant les territoires de la Suisse, dela Souabe et de la · Iles Baies. Franconie modernes, Apres eux et sur leurs conüns venaient les Boïes, occupant la Bavière et la Boheme de nos joursh Plus au sud-est encore, on trouvait une autre _ ‘ it Entre la forêt Hercynienne (c’cst-à-dire la rauhe Alp [haut ' ` ~> plateau du Wurtemberg]), le Rhin et le Main, habitaient les Hel- » vétieus », dit Tacite (Germ., 28), « et plus loin les Boïes, » Posi- ' donius (Strabon, 7, 293) affirme aussi que les Boïes, au temps où ils détournèrent le grand courant des Cimbres, habitaient la forêt Hercy— nienne, e’est·à-dire les montagnes allant de lajauhe Alp jusqu’au Bœmerwald (mongagnes de Bohême). Et César ne les contredit pas,