Page:Mommsen - Histoire romaine - Tome 5.djvu/145

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LES PEUPLES DU NORD l4l · se leve dans la Gaule .même. Les· Helvètes avaient ` beaucoup souffert dans leurs combats incessants avec leurs voisins du nord.- Entrainés par l’exemple des Germains, ils veulent à leur tour passer dans la Gaule occidentale, où ils iiivamn . . . de la Gaule trouveront de plus paisibles et plus fertiles demeures : peut- mé,,,,,,,,,,, Pa, etre qu’aussi, quand .les bandes des Gimbres ont traversé le H°1"è“?· leur pays, ils ont noué alliance avec eux. Quoi qu’il en I · ' soit, tous les hommes valides des Tougènes (localité _ inconnue) et des Tiaorins (sur le lac de Marat, au pied du Jura), conduits par Divicon, franchissent le Jura ‘, et poussent jusque dans le pays des Nitiobriges (non loin '——d’Agen, sur la Garonne). Là ils rencontrent devant eux deïàîîéîîus l’armée 'du consul Lucius Cassius Longinus, qui se laisse ' attire1· dans une embuscade. Il ypérit, lui, son lieutenant, 4 , le consulaire Gaius Pison, et la plupart de ses soldats. Le commandant intérimaire, Gaius Popiliius, qui s’était réfugié dans le ca-mp, a peu de temps de la capitule et _ ` passe sous le joug, livrant aux Helvetes la moitié de ses bagageset munitions, et aussi des otages (647). Les choses 107 av. J.-c._ en viennent ai ce point, que Tolosa, l'une des plus fortes » villes de _la province romaine, se soulève contre la République et jette sa garnison dans les fers. Bientot pourtant, comme les Cimbres s’attardent ailleurs, et comme _ les Helvètes, provisoirement, ne menacent plus la pro_vince, le nouveau général envoyé de Rome, Quintus Serviiius Cœpion, a le temps de se porter sur Tolosa, et de la reprendre gràce à une trahison. Il y pille tout à loisir les , immenses richesses amoncelées dans l’antique et 'célebre sanctuaire de ‘l’Ap0ll0n gaulois. Quelle aubaine pour Ie trésor public obérél Malheureusement les vases d’or et ` ‘ On veut, le plus souvent, que les Tougènes et les Tigorins aient marché sur la Gaule avec les Cimbres : mais Strahon (7, 293) ne le diten aucune façon; et le fait concorderait mal avec le mouvement _ nettement séparé attribué aux Helvèles, Les traditions relatives à ces guerres sont pleines de_lacunes : et quand on en trace le tableau, il fall! VI‘£tiIIl6I1l·, Uûmmê POU? la QUCPPG ZIVGC les S€tIIlI]ll.€S, D6 pI'él·€IldI‘6 qu’au plus modeste à·peu-près. .