Page:Mommsen - Histoire romaine - Tome 5.djvu/259

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée
CHAPITRE VIII


L'ORIENT ET LE ROI MITHRIDATE 1


Inquiet et ne respirant qu’à peine, ou milieu dos orages révolutionnaires, des cris d’alarme et du bruit des citoyens qui se portaient à l’incendie, le gouvernement romain avait perdu de vue les affaires des provinces: il avait négligé surtout celles de l’Orient asiatique, ou les nations lointaines et peu guerrières ne s’imposaient point à 1’attention immédiate de la République , autant que l’Espagne, l’Afrique et les peuplades voisines de l’autre A versant des Alpes. Après l’incorporation du royaume d’Attale, contemporaine des commencements de la révolution , Rome, durant toute une génération d’hommes, avait donc cessé (l’IIllBI’V8I]ll‘ d'une façon sérieuse dans les événements de l’Orient; si ce n’est pourtant quand les "excès intolérables des pirates de l’Archipel avaient forcé / ‘ [Pour être correct, il faudrait dire Illilhradates, « donné par Illithra, ou par le soleil. » Ainsi en sauscrit on trouve Dcuodatta , Indradatta (donné par Dieu, par Indra); en grec, T/zeodotos, ' T/teodoros, etc., et enfin chez les Perses Hormisdales (donné par Ormuad). Nous avons suivi Pappellation familière à notre oreille.] _