` 334 LIVRE IV, CHAPITRE IX Pompée, et l’arrière·garde fut dispersée par une charge . brillante de cavalerie. Carbon n’en atteignit pas moins son but. Le consulaire N orbanus prit alors le commandement dans la région padane, et Carbon passa en Étrurie. Mais carbon, Sylla y arrivait avec ses légions victorieuses, et ce qui MÃ;,EtÈQ"Ã;,,,, changeait la face des choses, des Gaules, de l’0mbrie, de °‘“é’· Rome, trois armées convergeaient pour se donnerla main. D’un autre coté Metellus passe devant Ariminum avec la _ ` _ flotte, s’avance sur Ravenne et va se placer à Faventia sur ` la lignc.'d’Ariminumhau Po,·détachant en avant, ve1·s . Placentia, un corps commandé par Marcus Lucallus, questeur de Sylla et frère de son amiral durant la guerre contre Mithridate. Le jeune Pompée et son émule Crassus pénètrent, eux aussi, du Plcenum dans l’0mbrie par les passages des montagnes, rejoignent la voie Flaminienne à Spoletium, où ils battent à leur tour Carrinas et l’en- .· ‘ ferment dans la place. Mais pendant une nuit pluvieuse, Carrinas s’échappe et va, non sans avoir perdu du monde, ° ' se réunirà son général en chef. Enlin Sylla inarche de 4 Rome sur l’Étrurie: son armée est divisée en deux corps. . L’un, longeant la cote, bat les troupes qu’ll rencontre à Salurma (entre l?0mbr0nc et Albegna) : l’autre, que ' Sylla conduit, se heurte contre Carbon, dans le val du Clanis, et livre un combat heureux à ses cavaliers espagnols. Une autre et plus importante bataille s’engage l" i` entre Carbon ·et Sylla en personne, dans le pays de I A Clusium [C/ainsi] : elle reste, à vrai·dlre, indécise, ou plutot Carbon y a l’avantage, car il arrète la marche jusque—la victorieuse de son adversaire. Aux alentours de Rome, la chance semble aussi tourner en faveur des révolutionnaires. C’est la que tout le poids dela guerre va Combats autour peut-être se concentrer. Pendant que le parii ollgarchique de P“““°“°' a accumulé ses forces en Étrurie, la démocratie fait par- ‘» tout effort pour briser le blocus de Prœneste. Il n’est pas` jusqu’au préteur de Sicile, Marcus Perpenna qui ne vienne I A au secours de la place : il ne semble— pas,'du reste, qu’il
