168 L1VHE—'V, CHA.PI't‘HE 1 I mort violente. Osca et presque toutes les villes appartenant encore à Sertorius dans la Gitérieure, ouvrirent volontai- rement leurs portes à_ Pompée : Uœàma (0sma), Clunia et Calagurris seules ne cédèrent qu’à la force des armes. 4 _ Aussitet on réorganise les deux provinces. Dans.l’Ulté- rieure, Métellus, aufregard des cités plus coupables, ' élève le taux `du tribut annuel: dans la Citérieure, Pompée _ agit en maître, il punit 'et récompense. Galagurris perd sa liberté : elle ehéira désormais à Osca. Une_troupe de Sertoriens s’est logée dans les Pyrénées: Pompée les dompte et les transporte au nord de la chaine, près ` de Lugdunum (Saint-Bertmml de Comminges), ou ils fondent la cité des « Réfugiés (Cmwena:) 1. » Les Romains ` dressent leurs monuments et leurs trophées au haut des nav. J. c. passes des montagnes;_et à la fin de 683, Mételluset ·Pompée traversent en pompe les rues de Rome, portant ·au Parier lavis, sur le Capitole, les remerciements de la nation demeurée victorieuse sur les Espagnols. La fortune de Sylla faisait vivre son œuvre au—delà du tombeau : elle _ savait mieux la défendre que les làches et faibles gardiens 4 qui lui avaient été donnés. Lïopposition en Italie avait péri par l’incapacité et la précipitation de son chef: ·l’émigralion se suicidait par ses querelles intestines. De telles défaites, dues à' la sottise `ou à la discorde des ' démocrates bien plus qu’aux efforts de l’oligarchie, n’en ` étaient pas moins un triomphe pour elle. (Jette fois encore . elle siégeait, consolidée sur ses chaises curules! ‘ [Fugilivi ab sallu Pyrenœo prœdonesque (Cœs. Bell. civ. 5, 19). D’autres désignent Vemplacement de Bagnères de Bigorre.]
