Page:Mommsen - Histoire romaine - Tome 7.djvu/145

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aEcENoE ua p0MPEE ar oiâzsiin - un . tyrannie, quelle qu’elle fût, de quel côté qu’elle vint. Ce qui allait arriver, il était facile de le prévoir. Domitius parlait haut, et se disait prêt à demander au peuple _ le rappel immédiat du vainqueur des Gaules. La restau- ration aristocratique était en plein travail: en attaquant ' la colonie de Gapoue, la noblesse jetait le gant. · César recevait jour par jour des rapports circonstanciés Conférence sur les événements de Rome. Autant que le lui permet-_ fgîgîg taient ses occupations militaires, il les suivait de l’œil * L"°*¤““· du fond de la Province du sud, tout en évitant encore de s’y mêler en rieu.··Cependant, voici qu’on lui déclare la · guerre, non point seulement à son collegue, mais et surtout à lui-même. L’beure est venue d’agir, il agit ' sans tarder. Justement il n’était pas loin: les aristocrates . imprudemment n’avaient point· attendu, pour éclater, qu‘il eût repassé les Alpes. Au début d’av1·il (698), sc «.J.·c. Crassus quitte Rome et s’en va au—devant de son collè- —gue plus puissant, pour aviser de concert aux mesures que leur intérêt commande : il le joint à Ravenne. De là, tous deux se rendent à Luca, où, se réunit a eux Pompée qui, lui aussi, avait quitté Rome peu de jours après Crassus (H avril), soi-disant pour aller hûter les envois de blé de Sardaigne et d’Afrique. Leursprincipaux parti- sans, Métellus Népos, proconsul de l’Espagne citérieure 1, . Applus Claudius 2, propréteur de Sardaigne, et bien d’autres se trouvèrent au rendez-vous : on y compta 420 · licteurs; et plus de 200 sénateurs assistèrent à ces conférences fameuses, où la monarchie opposait un sénat ‘ [Il s’agit ici du Q. Métellus Népos, l’ancien lieutenant de Pompée, en Asie, qui fut son porteur de paroles en 691 (VI, p., 63. 358). Tribun, dans la même année, il contribue a rappeler dans , Rome le Triumvir. Préteur en 694, consul en 697 avec Lentulus 60. 61. Spinther. Après les conférences de Lucques, il s’en va en Espagne citérieure, et revient mourir à Rome vers 699.}; ea.

  • [App. Claudius Pulcher, prêteur en 694. n 700, consul avec 57. 64.

' Ahenobarbus. Homme vénul et douteux. Censeur en 704, il expulse so. Salluste du Sénat, suit 'Pompée en Grèce, ou il meurt avant la bataille de Pharsale. Savant augure, bon orateur (Cie. ud fam,. 3À 10, 3, 4, 9,11.-DcLcgib.,2,13. —Dc Divin.,?, 35, ——Brul., 77).]