Page:Mommsen - Histoire romaine - Tome 7.djvu/190

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isa ` tiviniï v, 'd`11?Ài>,1'·i·ii'Èï rx reviennent sur Publius à bride abattue. Celui-ci voit- . . tômbèr les siens les uns sür les autres, sans qu'ils· puissent ni- attaquer ni se défendx’e‘: desespéïé', il prend- son élan, et avec- ses chevaux-légers non cui1‘ass`é`s i~l va donner contre les lanciers montés_ et‘ bardés· de feii : en- vain ses· Gaulois font merveille : en vain mépnSant· la· ' mort, ils saisissent et· plôient les lances, ou sejetant a bas de cheval, ils tentent de frapper 1’ennemi; toute leur . bravoure est peine perdue. Leurs déhtis`, et parmi eux, Ie'·chef blessé au bras qui tient l’épée, s’entassent refoulés sur` une mince hauteur : ia encore ils servent de eible ' · auzi terribles flèches; Les Grecs mésopotamiens, qui eonnaissaient le pays‘;· supplierent Publius crass;üs· de · v — monter avec eux à cheval, et de tenter par un violent · effort de se dégager. Mais il refusa de séparer sa fortune de celle de tant de braves que sa témérité avait inenésa la morte: il ordonna à son écuyer de l’achever; Après1m,· ses officiers, pour la plupart, se tuerent. Des 6,000 hommes dont se composait le détachement, 500 à peine , restèrent qui furent pris: nul n’échappa L Cependant 1'ennémi avait laissé quelque répit et 1’armée principale, et elle en profitait. Mais on était encore sans nouvelles du ° · corps de Publius : le repos trompeur fit place à l’inquié¥ tude. Voulant savoir a qiioi sen tenir, o’n se dirigea vers le champ de bataille. Mais voici que l’ennémi pr6m'ene‘ devant 1'œi1 du pere la· tete de son fils plantée au Haut d‘une perche: le combat recommence aiiee les légions, pareil a la lutte récente, furieui et sanglant cemme elle, et comme elle sans espoir. Impossible d’en- ` foneerï la ligne deslanciers batajîlniâctcs, impossible _ · rL·i·ééptq¤a_5ë«li«ë homme Msi inèpifé acactêtti mi iemit-e_ attachement. d P; Crizssum ex 0frii1i'î1bb`ilfta_lc dileziéi (àl? fam. 13, 1·6). Hoc mizgis suni_Publio dcdilus qu0d_mé ma:Lfiite‘sicul` · allerum pqrehtcm servat él diliàit (àd_fa?ri. 5, 8),4- Il ledépaiuit A · enfin (Brut, 8i) comrne a ayant une étliication parfaite et Èaïiante, i*iin'e intelligence vite, une parole faeilé et élégante`; gràvè sans a fierté, modeste sàîis timidité! F] · V 4