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CHAPITRE X


nuxunes. innunx. vuxusxnn THAPSUS


Ainsi donc, entre les deux autocrates associés naguère, les armes allaient décider lequel serait désormais le maitre absolu de Rome. A cette heure ou va s’ouvrir la guerre, il convient de voir comment_entre eux s’établit la balance des forces.

Et tout d’abord la puissance de César avait sa base dans cam _ l’empire même qu’il exerçaitsur son parti] Concen- d§’,,§S,ff,`:,’î,‘ffQ`,_ tration pure des idées monarchiques et démocratiques, son empire n’était rien moins que l’œuvre d’une coalition . que le hasard aurait formée et que le hasard eût pu · dissoudre: il avait ses racines au plus profond de la démocratie non représentative, l’une‘ et l’autre idée _ rencontrant en sa personne sa plus haute et dernière - expression. Dans la politique intérieure, dans les choses ` de la guerre, César tranchait tout en premier et suprême ressort. En quelque honneur qu’il tint tel ou tel instru- ment, d’ailleurs utile, c’était un instrument toujours · qu’il avait dans la main: à la tête de son parti, il _ marchait sans collègue ni rival: n’ayant à ses côtés que