Page:Mommsen - Histoire romaine - Tome 7.djvu/278

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

V 'Z74 LIVRE V, CHAPITRE X E2rëêî¤<>¤¤ Pendant que dans l’oucst, et après maintes graves C SRFIEDBBS _ _ _ _ I _ _ I I am vicissitudes, la guerre sedecidait en faveur de Cesar par 1“ ,§"f,f§‘°°° la soumission des Espagnes et de Massalie, et lui mettait ainsi dans les mains, captive jusqu’au dernier homme, la principale armée de Pompée, le sort des armes tournait de même pour lui sur un autre théâtre, où il avait jugé à ` _ I ` propos; l’Italie' une fois conquise,=>d’aller prendre aussi · Poffensive. ' I Nous avons dit déja que les Pompéiens voulaient L aifamer l’Italie. Ils avaient tous les moyens de le faire. Ils étaient maitres de la mer: partout, à Gadès, à Utique, à Messine, et principalement en Orient, ils travaillaient avec ardeur _à augmenter leursilottes. Ils possédaient toutes les provinces d’ou la capitalepouvait tirer ses subsistances. Ils avaient Marcus Cottaï en Sardaigne et I des places. Mamurra y fut le priucipal~ ingénieur de César (p. 164 en n.). · La situatiou de Marseille était eneore, au temps de César, ce qu’elle avait été à l’origi11e : la ville s'élevait sur une presqu’île, — baignée de trois côtés par la mer : du quatrième côté, un mur avec _ _ tours, au-dessus d’un vallon profond, la séparait de la terre ferme. Le port de Lacydon, aiusi il s`appelait, était au sud (B. c. 2: 1) : · .... cujus urbis hic situ.: : 4 ` Pro fonte litus prœjacet : tenuis via I · _ Patet inter undas : latera gurges alluit : _ · Stagnum ambit urbem, et unda lambit oppidum Laremque fusa _: civitas pœne insula est... ` (Fest. Avien. ora maritima. 94). ` Aujourdhui le port ancien n’existe plus, et le port actuel (le Vieux-Port) est tourné vers le couchant (Walkenaer. Geogr. anc. des Gaules, l, p. 25 et note 2). La cathédrale (N.-D. de la Major) occupe l’emplacement du temple de Diane, centre de la ville phocé- · enne. Le front d’attaque par terre allait de la colline de la citadelle au fond du vieux-port actuel, vers le 'cours St-Louis et la Canebière I (Merivale, hist. of the Rom. (hist. des Romains sous l’empire), 2, p. 206.). La ville avait de vastes arsenaux et des chantiers tEumén. Paneg. Constantin. c. 19, et Aug. Thierry, Hist. des Gaules, 2, lI¤ part. c l 1 son récit plus détaillé du siége, reproduit les bulle- ` tins de César, et y mêle industrieusement la narration poétique de Lucain, Phars. 3).] , _ GB ¤'· J-·C· ‘ [M. Aurelius Cotta (B. c. l : _5, 28), avait été consul en 689. ° Après la conjuration de Catilina, il avait le premier, dans le Sénat, proposé une supplicatio, en l'honneur de Cicéron : puis, le premier encore, avait proposé son rappel d'exil. — ll paraît au cours de la