Page:Mommsen - Histoire romaine - Tome 7.djvu/340

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336 E · A PPEN D l CE . Invasion des contrées danubiennes: } _ ' · ' -de la forêt Hercynienne par Sigovèse`: _ -de. la Cisalpine par Bellovèse: vers 600` ` · Fondation de Mediolanum: _ ’ ' _ ` Invasion de la Grèce et de Delphes: ' 280. _ -de l‘Asie-Mineure (Galatie): t . 278. Je termine en rendant justice aux efforts de la science moderne pour rèsoudre· ces hardis _ problémes. Ensevelie ` dans la nuit des temps et sous les entrailles de la terre, _l’0dyssée de la civilisation aryo-celtique sera peut-être plus complétement racontée un jour. Peut-étre qu‘il sera donné à quelque infatigable chercheur de rattacher par un lien sur et continu aux Kymris et aux Celtes_ qui luttèrent contre César, et les peuplades de l’Alba1iie dans1"antique Caucase, et les Cimmeriens, stationnés un jour non loin de la Caspienne, et plus tard localisés du côté du Jutland. Critique historique, ‘ ' archéologie, linguistique, anatomie.et palœontologie compa- rées, géologie enfin, tout est mis aujourd’bui à contribution sur le sol tant de fois fouillé, si 1·iche encore, de notre terre des Gaules. Si le dernier mot n’a pas été dit, la route est frayée. Déjà, nous lepouvons tenir· pour certain, les Gaules, quand les Celtes y arrivèrent, apportant de l’Arye les pre- mières et principales notions agricoles et la pratique des métaux, dèjà l‘0ccident europeen était, et depuis longtemps, occupé par des populations qu’ils ont sans doute achevé de · détruire (Autochtones ou d’origine inconnue, Tcmranieome, ,, peut-ètre), par les bommes des âges dela pierre polie et de la pierre laillee,.par ceux des agglomérations lacustres, petits —et trapus, aux crânes épais, venus avec le renne des régions 4 dunord-est, et qui, eux aussi, entrèrent un instant, ce semble, · dans la période meilleure d’une civilisation rudimentaire, · ébauchant l’agriculture et le maniement du bronze j usqu’au _ jour ou ils périrent dans un cataclysme terrestre ou sous un diluvium de peuples plus forts '. Quelle étaitla population de la Transalpine au temps de César; M. 1\Iommsen se refuse à de trop précises conjectures (p. 13, n~. 1). MM. Am. Thierry, Valentin Smith (t. e. pp. 34 et s.) et l'empereur Napoléon lll (Hist. de César, II, pp. 18 et _s.), se sont livrés a des évaluations qui semblent plausibles ` A I ' Vrsur ce sujet intéressant un excellent et tout récent résumé des _ données de la science, inséré par M. G. de Saporta dans la Revue des Deux-Mondes (15 aoùx 1868). .