350 APPENDICE comme lacitè ellelmême. Elle suit l'ordre ;tactique tradi- tionnel de la phalange *. » Chacunedes trois tribus primitives, Hamniens, Titienset - Luceres, fournit ses 1000 hommes de pied et ses 100 -cavaliers (celeres), au total 3000 hommes de pied et 300 hommes de , .. cheval, ceux-là commandés parleurs trois tribuns (tribuni militum), appartenant de même à chacune des trois tribus, et ceux-ci par le Tribun équestre (Tribunus qelerum). , Cette première légion se double avec le doublement de la cité-, et par l’accession des Gentes mineures *. _ Le roi commande à l‘armée comme il commande dans Home. . La légion ou levée (legio, de legere) est complète par elle- · mème, et forme l’unité d’armée, plus tard, l’unitè tactique. ` , Son armement ne diffère pas de celui usité dans la période suivante. . ê 2. · · ` Sous Servius Tullius, la milice citoyenne continue la pres- ` tation du service gratuit. Mais le recrutement de la légion n’est plus purement patricien ou génocratique .· il devient timocmtigue. La légion se lève parmi`les citoyens des cinq classes du cens (assidu? .· tocuptetes). Quant aux prolétaires (protetarii, ceux qui possèdent moins de 11000 as), la cité leur u donne des armes, lorsqu’ils sont mis en réquisition •. Les plus jeunes, de 17 à 45 ans (jimiores) composent l‘ar- mée active : les anciens (seniores), de 45 à 60 ans, restent dans la ville, pour la défendre. · · Dans la légion active, aux premier et deuxième rangs, sont les hommes appartenant à la 1· classe du cens. ‘ Disçiplina militaris jam inde ab initiis urbis tradita par nianus ` in.urtis perpetuis prœceptis ordinatœ modum venerat. T. Liv. · 9, 17. . — . ·
- Elle sfaugmentera plus tard encore, et au temps de Tarquin
I’Ancien, il n'y aura pas moins de 18 centuries de cavaliers, fonde- · ment de l'ordre équestre futur (I, pp. 59, 67, 89, 95, 96,100, 101, 102, où M. Mommsen compte un tribun des celeres, par centurie de cavaliers: I, 103, 114. — Cf. Cie. de rep., 2, 30, —— Tite—Liv. 1, 36, et Ie Manuel de Becker, Il, pp. 235 et s. ordo equester. — V. enfin Mommsen, IV, pp. 49 et s.). . ‘ Assidui alii eum quisumptu proprio militalgal ab asse dando vocatum ezistimarunt. Fest. ' · _ ‘ Neque proletarii neque capite censi milites, nisi in tumultu _ maxime scribebantur. A Gell. 16, 10. —_ Cf. (lassius -Hemina dans _ Non. p. 48, éd. Gerl.- ‘ I `
