35A _APPENDICE _ Les véliles ont nn petit bouclier rond (parmafet sur la tête un bonnet de cuir. - Leursarmes sont l’épee, et le javelot léger (haslœ velilares, missilia). - lls combattent en tirailleurs, par 20 ou 30, se portant entre les bataillons partout où besoin ` est; d’autres fois, montanten croupe derrière les cavaliers, ' pendant la charge et la retraite, sautant à terre quand ils ar-~ rivent sur l‘ennemi, et les aidant dans lamélee ‘. La cavalerie legionnaire se partage en l0 larmes (turme:) de 30 hommes; chaque turme a ses 3 décurions; avec leurs adju- dants (adminislri, opliones). Ses armes sont : la cui1·asse d’ai- _ rain, lesjambières de cuir, le casque, l'écu, la lance garnie d’un fer pointu en l1aut et en bas, enfin une longue epee. · _ Rome ayant ètendu ses guerres et ses conquêtes, elle eut . bient0t ses alliés et ses auxiliaires, dont le rôle marqua à cote des légions. _ Les alliés (socii) sont formés par le contingent des villes ita- . liques fedérées ou des colonies latines. Leur armement est analogue à celui des Romains. Leur nombre se proportionne · à celui de l’armée principale: quelquefois même il la depasse d’un cinquième (exlraordinarii) .· ilsfournissent aussi un tiers de la cavalerie. Ils prennent place sur les ailes des légions consulaires (ala dexlra, simslra, fortes de 4200 hommes) : chaque aile a 6 pré- , f0ts(p1·:8feclisociu12t), dont le commandement alterne, et qu_i le plus souvent sont pris parmi les officiers romains. Les auxiliaires (auxilii) sont appelés dans les guerres me- nées hors de l’ltalie : ils sont fournis par les provinces et les rois locaux. _ Entin, à dater du dernier Scipion, le consul a sa cohorte pré- lm·iemz.e (cahors przeloria, delecla manus). A cette garde du coms _ se font attacher les jeunes gens des grandes familles (conlu- bcmales, comites prazlorii), qui veulent faire leurs premières armes à bonne école : ailleurs, elle se compose de vétérans . licenciés (evocali) qui servent en volontaires auprès du chef. i ‘ Tite—Liv. *26-4. . . Eos singulos in equos suos accipientes equites adsuefecerum et vehi post se, et desilire perniciter. .. ubi ad teli corijectum venuim. est, signo dato velites desiliunt : pedestris inde acies ez equitatu repente. . . incurrit. Inde equitatu quoque superior ’ Romana res fuit. . . -— Après la suppression des vélites, au temps de Marius, César emploiera les cavaliers Germains, familiers avec la . même pratique. B. g. 1, 48. I
