Page:Mommsen - Histoire romaine - Tome 7.djvu/408

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

401 APPENDICE _ · que n’avaient exigé naguère ses adversaires, quand ils récla- 49 av. J.—c. maient purement sa démission pour le 13 novembre 705. L’histoire du monde eût eté autre, peut—être, si cette propo- sition avait trouvé accueil, mais elle venait trop tard aux yeux de Pompee et des Catoniens. La République tombait de son poids dans l‘abîme. A peine si les dépêches de César ` ` purent être lues dans la curie ‘; il n’y eût ni discus- sion ni votes. Le Sénat se laisse arracher la nomination de deux nouveaux Àproconsuls des Gaules, et ordonne à César de se démettre de l’im]mrium et de licencier son armee pour tel jour,- fixé évidemment avant celui des comices consu- _ laircs '. — Le débat est clos, la guerre comme_nce “. ‘ Ii. c. 1, 5. nt ca: literis 'ad senatum referrcmr, impelrari non potuit. ’ B. c. 1, 1 et 2-. - Plut. Cœs. 30. — D10, L1, 3. · ' _ ” LCf. avec les conclusions de M. Mommsen, qui ont trouvé de nom reux partisans en Allemagne, celles adoptées par l'auteur dela Vic de César. L’empereur Napoléon (ll. p. 472, n. 1. et pages sui- · vantes) a suivi Zumpt(N0va studia, Berlin, 1859), lequel se rapproche aussi de l’opinion de M. Peter (Rœm. Gesch.). Au lecteur à juger entre ces divers systèmes,' où au dire de Cicéron lui-même, le ' droit deme_urait ~ obscur »·(erat autem obscuritas quœdam. Pro Mar- ccll.'10). M. Merivale, ch. Xlll, se contente du récit des faits, sans traiter la question à fond. M. Duruy, dans son excellent résumé (Hist. r. ll, ch. XXV, Q 3) n'est pas plus explicite, quoique favo· · rable à César. ——- ll importait assurément de rechercher si l'illé— galité avait commencé du côté de ce dernier ou du côté de ses adversaires.] ‘ ` xx i · V