Page:Mommsen - Histoire romaine - Tome 7.djvu/90

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se ` Liviii: "v, ciilxriraë vii . détruire avânt l'ai·rivée du proconsul; A cette nouvelle; _ le Romain, laissaiitlses bagages ’et deux ‘légion's dans les quartiers d’hiver d’Agédém*zzm (Sens), prend sans ‘délai son parti : il marchera contre l’insurrection avant l’heuré qu’il avait marquée. Pour parer au grave désavantage 'dd manque de cavalerie et d’infanterie légère; il fait venir un _ _à un tous les mercenaires germains qu’il peut enrôler: au lieu de leurs petits et peu solides animaux; il les monte sur des 'chevaux d’Italie et 'd’Espagne*, tantôt ' achetés, tantôt enlevés par voie de réquisition à ses propres officiers. En route, il livre au pillage et à · l’incendie la 'cité principale des Garnutes, Cenàbum, qui a donné le signal de la défection, puis il franchit la ` Loire et entre chez les Bituriges. Les plans de guerre du · chef gaulois subissaient leur première épreuve. Par son ` ordre, en un meme jour, plus de vingt villes ou bourgs ' bituriges sont réduits en cendre: pareil sort attend les clans voisins, aussitôt que les éclaireurs ou les fourra- cmi amm geurs romains y mettront le pied. Il entrait dans les """"°"'"' projets de Vercingétorix de détruire aussi la riche et forte place d’Avariwm (Bourges), la capitale même des Bitu- , riges. Mais dans le conseil de guerre, la majorité se prit depitié pour ses magistrats qui demandaient grâce à. genoux: on se décidefà défendre laville à. outrance, et la guerre se concentre autour de ses murs. Vercingétorix avait posté son monde, au milieu des marais voisins, sur un point inaccessible, ou, sans même `faire usage de sa cavalerie, il pensait n’avoir rien à craindre de l'ennemi. La cavalerie, _d’ailleurs, couvrait les routes et les interceptait. La ville était bien fortifiée, et devant ses murs, entre elle et l’armée, la communication restait libre. La position de César était difficile. Il tenta, mais en vain, d’exciter i*1nrau'te»~1e gauioisè à 1m livrer bataille z eue ne bougea pas de son fort. Si bravement que ses soldats fissent leur _ devoir, au fossé, à. l’agge'r, les gens d’Àvaricumrivali- saient avec eux de courage et de génie inventif : un jour