Page:Mommsen - Histoire romaine - Tome 7.djvu/95

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un torrent contre la muraille d enceinte : quelques soldats même pénétrèrent dans la ville. Là, ils se heurtent à des masses profondes‘, grossissant à chaque minute: les plus téméraires tombent : les colonnes s'arrêtent : en vain les centurions, les légionnaires se sacrifient et luttent héroïquement ; les assaillants sont repoussés du mur avec perte et chassés du haut en bas de la montagne. Les troupes apostées par César dans la plaine les recueillent et empêchent un plus grand malheur. On avait espéré surprendre Gergovie ; l’espoir s'était changé en défaite. Les blessés, les morts étaient nombreux (on comptait 700 'soldats tombés 'et parmi eux 46 centurions) 1.

Pour les détaihs §;2g;i1g_'cèi·§0%·,fé, tentalive ue dgifecoon des Eduens, voir le récit émouvant de César (B. G., 7'. 35:52). Le resu_¤1é_qu’eJn_ donne M._Mommsen suffira sans doute au lecteur_non militaire : pourtant nous signalerons avec insistancehles recherches et les développements donnés à ce second acte de la grande campagne de_702, par l'empereur Napoléon lll (flisthde César, ll, pp. îtilç. 62 nv. J.-C. 282). La topographie de Gergovie '( V. supra, p. 88, n_ote 2) a_ été éclairée par les fouilles et les études intelligentes et heureuses de M. le commandant Stopfel, envoyé expres slurules, lieux,, queqljem; · · · peieur à lui-même visités. On 'a retrouvé le grand camp de César a l'est de Gergovie ; dans la plaine , au nord_du.ruisseau de lïAü7$Of|_I on gt retrouvé le petit_ camp sui·__la R0ç}i(eïBlqnçhe, aurdessous et e`n avant du flanc méridional `du Hàut-Plateau de Gergovie '(Ernt `e ‘ review envie!. celle sub inst}? radtctbus manifs erreurs mwwus (7, 36). Ce petitlcamp se reliait au grandupar un douhle i`ossé_ et un ’che'min couvert (ïossamquè duplidem duodenum pedum a mayo- · rfbggqlcqsjrts ad gminqra per¢u;cig_U(7, jbid,). _— Enfin gn a reconnu au col des Goules, qui relie à l'ouest le messif de Gergovie aux han- teurs 'de·Ris0lleà, le point précis où les assiégés crurent que César . se portera_it_en force, et ou il 'ne,fit qu'une flausseaattaqtigi _UÃQlî§!ff7t ejus jugi propo 'œqùum, qua asset `aditùsniî altefaîm pârlem‘0pp1d1... etc. (7, M) pendant qu’il tentait directement l’assaut par lesrampes eSCat'§,éeS tlunsud et du sud—est, entre la_`RocheTi31enehe;e} [le, ffqgllt abat! onllé tm instant par les Gaulois, ces derniers se pûftëûî VMS lfouest, à_l’auti·e extrémité `du_plateau;·'où César_les nienacait parsa · faüsse attaque- 1- Nous ne disons rien de`toute_la` partie du recit qui a trait aux Éduëns : mais il est clair qu‘ap‘r¢ès son échec; qu il dis- Slllïllllê de son _mieux,_“César"ne],pou’vait1pas ne_pas}lever Aleuâlégüs . pour allergies comprimer, et aussi pour opérer, coûte que coûte} §\¤ Jonction avec Labiénus. — ll avait luiimême `couru des dangers au moment où ses troupes. ramenées des hauteurs étaient poursuivies par Vercingétorix. Selon Servius (ad Eneid. 743), il aurait été prison- nier un instant; et selon Plutarque, les Arvernes 'auraient suspendu son épée, prise sur lui ou perdue au fort de la mêlée, dans un de leurs'temples. — Uattaque malheureuse de Gergovie rappelle sous certains rapports les épisodes de la bataille de Laon, des 9 et 10 mars 1814.] __