Page:Mommsen - Histoire romaine - Tome 8.djvu/318

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_ 306 A P P EN DI CE A II. Lex DE PunL1cAN1s(p. 104 et 106)..- Cette loi portait surtout sur les fermes de l'impot en Asie, et faisait —remise du tiers de l’arrièré du par les collecteurs-fermiers..César, ~par là, se rendait aussi agréable à l’ordre équestre (Clo. ad _ AN. 2, 16 epro Cu. Plancio, 14. - Dio Cass. 1,, 38. — App. bellfciv. 2, 13), à qui le senat, jusqu‘a1ors, avait refusé toute · 59 av. J.·c concession. Cette loi fut votée par les Tribus seules (695). lll. Lax .1111.1.1 Asnvrica. - On sait que Pompée n’avait point maintenules arrangements pris par Lucullus en Asie (VI,p. 197 et s., 296 et s.,303ets.,3G4, 369). A son retour d’()rient, il out affaire a Metellus Creticus, àhuculluseta l’opposition sénato- riale, qui refusaient de ratifierforganisation pa1· lui établie. De · là la coalition avec J. Cesar et Crassus. La loi asiatique fut 59. votée, César et Bibulus consuls (695). - (Sueton. Oœs. 20. — Vell. 2, 44. - Dio Cass. 38, 7; — Plut. Pump. 46, 48. Lucull. 42. - App. bell. civ. 2, 13.) C · 59. IV. Lux DE P·1·o1.¤MAEo Aunms (695), qui confirme celui·cl ' sur le trône d’Egypte, à titre d'a}ni et alliédu peuple romain (Vl, p. 311. — Suet. Oœs. 54. — Cœs. b. civ. 3, 107. -> Cic. pro` Rabir. 3). A _ · · V. Lax ne Pnoviucus, qui fixe la repartition des comman- _ dements provinciaux, et limite leur duréea deux ans p0Ul‘ les _ proconsuls, à uu au pour les propreteurs (supra, p. 84. 159). — On s‘est demandé si cette loi ou cos lois appartiennent ai 59. l‘époque du consulat de César (695), ou à celle de sa dicta- ' ture.Drumann (ll, p. 624) tient pour cette dernière date. - M. Mommsen, semble incliner pour la même opinion (V. Cic. _ Philipp. 1. 8. 10.—2,41.—3, 15.-5, 3.-8, 9.-Dio Cass. 43, 25). VI. Lsx ns izsrsruxuxs ou Rsrnruuumunr. — A l’origine, le rcpetzmdarum (pecuniarum) crinwn ne s`appliquait qu’aux exactions commises dans les p1·ovinces, par les magistrats et fonctionnaires, contre ·les sujets et allies (sbcii) du peuple romain.·Dans les derniers temps de la republique, le mot a . un sens plus large, et comprend toutes les prèvarications administratives (male administratw provmciac crimen (Tacit. Ann. 6, 29), les cruautes et sévices (sacvitia, crudelitas) aussi bien que les rapines et les extorsions (avaritia, pecumaz captœ). · La législation des repetundzv (res repeterc) ne commence guère qu’après la seconde guerre Punique; et la questionperpétuelle des cmzcussîons (quœstio pemetua de pecun. repetuozd.) est ètablie