VIEILLE RÉPUBLIQUE, NOUVELLE MONARCHIE `· 55 ` " R Cœlius Rufus (VlI,—p, 224), noble d’extraction, mauvais Cœ1i¤wM11<>¤. . payeur de ses dettes, homme de talent d’ailleurs et de 9 ‘ culture variée, jusqu’ici l’un des plus zélés champions de . i ‘ César, ardent et disert dans le_ sénatet sur leForum, avait y __ ose, sans motion du chef, apporter au peuple une loi qui ‘ _ · . donnait aux débiteurs sik _ans de délai, sans intérêt ; et, . · » comme il lui etait fait opposition, il avait proposé le rejet i ' de toutes les demandes en justice pourargentprêté et pour V — _les loyers courants des maisons, sur quoi le sénat césa- ` rien l’avait destitué de son ofiice. On était à l*lieure de la ` ‘ _ .. ` bataille de Pharsale : il semblait que le destin fit·pencher ' . la balance du côté de ·Pompée. Rufus, alors, entre en ' alliance avec Milon, l’ancien sénatorien, l’ancien chef de I " — bandes; et, tous les deux·,.ils tentent la contre—révolution, . ` écrivant sur leur banniere,Atantôt le maintien de la conse '· — titution républicaine, tantot l’abolition des créances et la _ liberté des esclaves; Milon avait quitté Massalie, lieu dé- . ‘ ' signé de son exil, et appelé aux armes dans la région de ` .Thurium les Pompéiens et les esclaves-pasteurs.'· Pendant _ · ce temps, Rufus, armant aussi des esclaves, se préparait , ai attaquer Capoue. Maisavant l’exécution son projet est . éventé, et les Capouans le déjouent. Quintus Pedius R ` marche avec une légion sur le territoire des Thuriens et y` ` disperse les bandes qui le parcourent :.bientot la mort des · · deux chefs met un au scandaleuxtumulte (706).1. L’année ae av. J:-c. ` d’après (707), surgit un nouveau fou, Publius Dolabella, ‘¤7·` t_ribun·du_ peuple, endetté jusqu’au cou, comme·Rufus et' ooiatein. Milon, mais moins capable qu’eu·x. Il remet sur'le tapis. ' . la loi sur les dettes et les loyers et recommence à son tour _ ‘ Caes. B. civ., 3, I, 20-Qi. - Q. Pedius, neveu de'Gesar par . Julia, sa sœur: a suivi son«oncle dans les Gaules : préteur en 706. 48. · Il rendra encore d’eminents services a la cause impériale dans la ' `_ campagne de Zlluvzda, et sera l’un des héritiers lestamentaires de _ Cesar: puis,_plus tard, partisan d’Octave et consul avec lui, il aidera dans Rome ai preparer le succès du triumvirat conclu par ` ` Octave, Antoine et Lèpide dans le nord de l’Italie. Il meurt à cc moment même.] — ' A ' ' ·_
