Page:Monavon - La Vierge aux roses, paru dans Le Passe-Temps, 30 juillet 1893.djvu/4

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Règnent radieuses et fières,
Et leur souffle est dans votre sein…

On dirait, vierge ravissante,
Que vous avez en même temps
La fraîcheur de l’aube naissante
Et le tendre éclat du printemps…

Et votre beauté qui se lève
Ainsi qu’un rayon dans l’azur,
A la teinte rose d’un rêve
Qui sourit au fond d’un cœur pur !


Gabriel Monavon.