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Page:Monavon - Le Baiser de Marie, paru dans L’Entr’acte lyonnais, 25 octobre 1868.djvu/3

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LE BAISER DE MARIE


réponse à l’envoi d’un baiser par lettre.


Ton baiser, aimable Marie,
Est bien parvenu jusqu’à moi,
Comme une colombe chérie
Qui palpite d’un doux émoi.

Charmant messager de tendresse,
Timide, il tremblait de frayeur ;
J’ai senti sa chaude caresse
Passer de ma lèvre à mon cœur….

Quelle peur le troublait en route
Quand il s’est mis à voyager !
Ah ! c’est qu’il redoutait sans doute
De se perdre en son vol léger ;