Page:Monavon - Le Chansonnier à Lisette, paru dans La Muse Gauloise, 1864.djvu/6

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Qui de ta joue animait les contours ;
Je te revois, ô ma douce maîtresse,
Avec les fleurs qui paraient mes vingt ans :
Comme en mon cœur, je trouve avec ivresse
Lisette encore à son plus beau printemps,
Je trouve encor Lisette en son printemps !

Il n’a point fui pour toi, cet heureux jour de fête
Où piquante grisette
Aux sémillants atours,
Agaçante et coquette,
Tu fixais les amours….
La perle des beaux jours,
La reine des amours,
C’est toi, c’est toi toujours,
Ma charmante Lisette !…

Gabriel Monavon