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CIMETIÈRES CATHOLIQUES DE MONTRÉAL

Le chemin de la savane fait ensuite un retour à gauche et reprend sa direction longitudinale près des terrains du centre.

À notre droite, est un terrain boisé ; sur la gauche, sont des terrains de famille avec pierres tombales verticales et horizontales ; tous ces terrains sont cultivés et très bien entretenus.

Environ un arpent avant d’atteindre la limite des tombes et sur une petite allée parallèle à celle où nous marchons, se voit une grosse pierre brute, coupée en forme de bière ou cercueil : c’est la tombe de Guibord, de contentieuse mémoire. Cette tombe est la dernière curiosité de l’artère de droite : on croise ensuite le chemin conduisant à l’issue de droite du cimetière ; près de cette sortie est un chalet, habité par un garde.

En prenant l’allée de gauche, on tombe sur le chemin central ou grand chemin ; c’est la première grande voie que l’on rencontre sur la gauche.

Le chemin que l’on quitte, longe le cimetière par le haut et va rejoindre le chemin du calvaire. Vers le milieu de son parcours, sur l’extrémité du cimetière, se trouve le terrain non bénit du champ