PRÉFACE
otre aimable concitoyen, Monsieur Siméon
Mondou, ancien Secrétaire de la Fabrique de
Notre-Dame, a fait paraître en 1888 un livre qui
n’a pas reçu du public l’accueil qu’il méritait.
L’auteur m’a manifesté le désir d’en faire une
nouvelle édition. Il est convaincu que ce serait
rendre un service important à la société catholique.
Il a raison, et nous nous rendons à son
désir en écrivant cette préface ; Dieu veuille bénir
son dessein et les sentiments qui m’animent en la
dictant : Il faut que les catholiques joignent à
leurs manuels de piété, à leurs paroissiens le manuel
des tombes où gisent les cendres, les ossements
de leurs chers défunts, hélas si vite oubliés.
En promenant nos pas à travers cette vaste métropole, une pensée surgit dans l’âme et l’étreint. — Il nous faut mourir — oui tous — c’est vrai. — Mais au point de vue chrétien nous pouvons, nous devons nous consoler et nous dire