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Page:Monet - Invantaire des deux langues, 1635.djvu/10

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EXTRAIT DV PRIVILEGE DV R. P. PROVINCIAL,
de la Compagnie de Iesvs, an la Prouince de Lyon.


Ean filleav, Prouincial de la Compagnie de Iesvs, an la Prouince de Lyon. An ſuite des Priuiliges, otroiés à ladite Compagnie, par nos Rois Tres-Chreſtiens : Henri III, du ſecond de Mai, mil cinq çans quatre-vingts trois : Henri IV, du vintieme Deçambre, mil ſix çans & ſix : Louïs XIII, à preſant regnant, du quatorſieme Feurier, mil ſix çans onze : & du ſetieme Mars, mil ſix çans dix-huict : par leſquels eſt expreſſemant defandu, à tous Imprimeurs, & Librairies, & autres, d’imprimer, ni faire imprimer aucun liure compoſé par ceus de la dite Compagnie, ſæns expreſſe permiſſion des Superieurs de ladite Compagnie : ie permets aus ſieurs Antoine Pillehote ; la vefue de Claude Rigaud, & Philippe Borde, Marchands Libraires de cette ville de Lyon, d’imprimer, faire imprimer, tenir & vandre, le liuvre intitulé Inuantair des deus langues, Françoiſes, & Latine, compoſé par le P. Philipert Monet, de la ſuſdite Compagnie, & ce pour le terme de ſix ans, à commancer dés l’impreſſion acheuée : auec expreſſe inhibition, à tous autres Imprimeurs, & Libraires, & perſonnes quelconques, de l’imprimer, tenir, & debiter, ſur les peines portées par leſdits Priuileges Roiaus. Donné à Lyon ce premier de Mai, mil ſix çans trante-cinq : ſigné Iean Filleau.



EXTRAIT DV PRIVILEGE DV ROI, OTROIÉ AV PERE
Philibert Monet, de la Compagnie de Iesvs.


Ar Priuilige du Roi, donné à Paris, le vint-deuſieme di Iuin, mil ſix çans trante-cinq, ſigné de Gyves, eſt concedé au Pere Philibert Monet, de la Compagnie de Iesvs, de faire imprimer, par qui lui ſamblera etre conuenable, dans tout le Roiaume, vn ſien liure, intitulé Inuantaire des deus langues, Françoiſe, & Latine : auec tres-expreſſes inhibitions à tous Imprimeurs, Libraires, & autres perſonnes, de quele qualité qu’ils ſoient, d’imprimer, contrefaire, ni alterer, vandre, ni diſtribuer, ledit Inuantaire, ſans congé, & permiſſion dudit P. Philibert Monet, à peine de confiſcation des examplaires contrefaits, de mille liures d’amande, depans, dommages, & intereſts anuers lui. An vertu duquel Priuilege, ledit P. Philibert Monet, & du gré & conſantemant de ſes Superieurs, permet aus ſieurs Antoine Pillehote ; la vefue de Claude Rigaud, & Philippe Borde, Marchands Libraires à Lyon, d’imprimer, faire imprimer, vandre, diſtribuer ledit Inuantaire des Langues, pour le terme à ſix ans, à commancer dés la fin de l’impreſſion : auec defanſes à tous Imprimeurs & Libraires, & autres quelconques, de l’imprimer, contrefaire, debiter, ſur les peines portées par le ſuſdit Priuilege Roial.