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Page:Monneron - Poésies, 1852.djvu/171

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Ce morceau, daté du mois de janvier 1833, est un des premiers essais de Monneron. Il est très-inégal ; mais comme il y a pourtant beaucoup de beaux vers et de scènes pittoresquement décrites, et que le sujet intéresse tous les Vaudois, nous avons cru devoir en publier au moins quelques fragments. — Nous avons cherché à couper de manière à lui laisser son unité.


Les Deux-Cents était une espèce de Grand-Conseil ou de Conseil communal, que plusieurs villes du Pays-de-Vaud, à l’imitation des villes suisses, s’étaient donné à peu près vers l’époque de la guerre de Bourgogne. Après la conquête, Berne avait conservé cette institution.


Ce morceau forme le troisième et dernier chant d’un poème assez bizarre, intitulé la Veille du dernier jour du monde. Il est daté de 1833, et appartient, comme Davel, aux premiers essais de Monneron. Nous avons pensé bien faire en publiant ce chant, qui renferme une idée belle et originale, et qui, d’ailleurs, peut se détacher du reste sans inconvénient.

Les deux premiers chants sont très-inférieurs.