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dommages sans demander d’amende[1] ; Odoard, meunier à Marmagne, donne la moitié du blé qu’il retirait du moulin qui était indivis entre Osmond de Planay, Léonard, curé du village, Hugues Piscator de Montbard et Huilliard de Marmagne[2].

L’abbesse du Puits-d’Orbe, Agnès, cède le Desertum de Fontanis siccis ; Robert de Châtillon, son champ prés de la Maladière de Marmagne ; Agnès, dame de Saigny, un setier de froment pour son fils partant à la Croisade ; Aleth de Villaines-les-Prévotes, sa propriété prés de Saint-Philibert ; Philippe de la Torre de Venarey, la 4{e}} partie de ses dîmes de Bourbilly, Vie, Genay et Semur, origine du Petit-Fontenay de Semur ; Hugues, damoiseau de Venarey, une dîme de blé sur le moulin des Laumes ; Robert de Châtillon et Lequette son épouse, leur champ des Lépreux de Marmagne ; Renaud, vicomte de Tonnerre, assure une rente sur Quincy-Corbeton[3].

L’abbé Haymon et Gantier, évêque d’Autun, terminent la difficulté pour la forêt entre Fontenay et Touillon[4], c’est-à-dire Camisard et Combe-Arembert.

Le danger n’était pas écarté par les menaces d’excommunication du légat à Beaune. Grégoire, en 1227, défend encore aux moines de donner aucune dîme ni redevances même aux princes, et l’année

  1. Cart. Marmagne, 124.
  2. Cart. Marmagne, 14.7. — Roussel, 187.
  3. Gal. Christ. 149. Cart. Marmagae. — Cart. Nogent, 96, passim.
  4. M. Charmasse, — Cart. évêché d’Autun, 263.