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quatorze pièces relatives à ce délit sont conservées aux archives de l’évêché d’Autun[1].

Un Guillaume de Montbard avant volé dix moutons au Petit-Jailly sur les terres appartenant a l’évêque d’Autun et à Fontenay fut contraint de les ramener à la même place pour les rendre en criant à haute voix : Je vous les restitue. Malgré cette réparation, il fut saisi et jeté en prison d’où il sortit moyennant caution[2].

Ardoin, prieur ide Couches-les-Mines, donne à Fontenay quelques biens sis a Ampilly-les-Jours et aux Celliers de Sainte-Reine, près de ceux qui avaient déjà été donnés par Léonard, curé de Marmagne. Les moines de Fontenay abandonnent aux Bénédictins de Flavigny une partie de leurs bâtiments des Celliers. En 1635, ils avaient là soixante-cinq journaux de terres, cinq soitures de prés, et trois journaux de vignes[3].

C’est à l’abbé Pierre que les seigneurs de Bussy promettent de ne pas dresser les fourches patibulaires dans un endroit où elles pourraient être vues du territoire d’Étormay, et s’engagent l’un et l’autre à ne pas pendre haut et court leurs hommes quand même ils commettraient quelques crimes[4].

Le Duc de Bourgogne reconnaît à Fontenay la haute, moyenne et basse justice depuis les Ormes de Montbard jusqu’aux fourches de l’abbaye. C’est pour

  1. Archives d’Autun.
  2. Archives d’Autun.
  3. Cart. Marmag. 186.
  4. Gallia Christ.