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Page:Monographie de l'abbaye de Fontenay, seconde fille de Clairvaux.pdf/93

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dîmes de La-Villeneuve et s’engagent par serment à ne pas donner d’aumônes à d’autres communautés qu’à Fontenay. Les Vaubon et Olivier de Grignon donnent leurs biens de Poiseul-la-Grange et La Villeneuve ; les Thibaud de Salivcs, Gérard d’Échalot donnent Préjelan, le Quartier et la maison où seront reçues les femmes des maris qui quitteront le monde pour la vie monacale. Les sires de Sennevoi, de Champ-d’oiseau, de Thil, de Frolois, d’Époisses, de Darcey se font un bonheur d’accorder quelques biens à l’abbaye de Fontenay. (Cart. Font. passim.)

Il ne serait pas possible de citer tous les colons ou manants qui abandonnent leurs biens pour avoir droit aux prières, à la sépulture ou à la retraite dans une maison de Fontenay, tels que les Haymon, les Huilard, les Adéline de Marmagne et les Racena de Fresnc.

On peut trouver l’explication de l’empressement à combler Fontenay de biens non seulement dans la foi vive de ces jours, mais dans la parenté de Bernard avec toute la féodalité de la Bourgogne, les ducs, les comtes d’Auxerre, de Tonnerre, les Grancey, les Sombernon, les Satires, les Mellot, les Thibaud de Salives et les Gérard d’Échalot. (Cart. de Font.)

les abbesses

Agnès, abbesse du Puits-d’Orbe, peut-être sœur de Godefroy, premier abbé de Fontenay, net plus tard Évêque de Langres, pour conserver les rapports d’un bon voisinage donne à Fontenay 32 ouvrées de vigne au Fain et à la Maladière, qu’elle tenait de