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SA VIE, SON ŒUVRE

d’Édouard Ourliac et de ses rares qualités littéraires, si bien appréciées de Balzac ; mais, en résumé, j’appris peu de chose et pas plus qu’il ne voulait.

» Est-ce à ces courts rapports qu’il faut attribuer la mansuétude relative avec laquelle il m’a traité plus tard dans ses Odeurs de Paris ? »


Cette notice sur Édouard Ourliac parut, en 1858, en tête d’une nouvelle édition des Garnaches, une des meilleures œuvres de ce romancier, étude de la vie intime en province[1] : Charles Monselet l’a replacée ensuite dans ses Portraits après décès — à côté des biographies de Gérard de Nerval et Henry Mürger — deux autres admirations de l’auteur.

Il faut relever encore dans la Revue de Paris l’histoire du Grand-Théâtre de Bordeaux (1er octobre 4855) qu’on retrouve à quelques années de distance dans le premier volume de voyages de Mouselet (De Montmartre à Séville, Paris, 1865).

Enfin, le 3 octobre 1855, commence dans la Presse la publication de la Franc-Maçonnerie des Femmes, un nouveau roman de l’auteur des Chemises Rouges. L’éditeur de Potter profite du succès du feuilleton pour éditer coup sur coup les deux ouvrages, tandis que Bruxelles s’en empare encore une fois (Collection Méline, Cans et Cie).

C’est de la même année que date une étude importante de Mouselet sur Grimod de La Beynière, « le plus gourmand des lettrés et le plus lettré des gourmands, et qui appartient à cette série d’auteurs dont nous avons entrepris d’épousseter la mémoire ».


Nous arrivons ainsi à l’année 1856, qui est, dans l’existence de l’écrivain dont nous nous occupons, à la fois un point d’arrivée et un point de départ.

Point d’arrivée en ce sens que la première partie de la

  1. Édouard Ourliac, les Garnaches. Paris, 1858.