« Allons chez Francisque Michel, murmure-t-il ; il ne demeure pas loin d’ici, et j’ai absolument besoin de ce livre… »
Chez Francisque Michel, M. Gustave Brunet ne fut pas plus heureux qu’à la bibliothèque de Bordeaux.
« Diable ! s’écria-t-il ; il me faut pourtant cet ouvrage… Comment faire ? »
Et, après quelques minutes de réflexion :
« Je ne peux plus le trouver maintenant qu’à Paris, à l’Arsenal… C’est un peu loin, mais qu’importe ? »
Et, toujours sans chapeau, M. Gustave Brunet se fait traverser la Gironde, aborde à la gare du chemin de fer et prend un billet pour Paris.
À Paris, dix heures sonnant, il se présente à la porte de la bibliothèque de l’Arsenal ; il y demande son volume, il y cueille le renseignement souhaité — et repart pour Bordeaux par le train suivant.
Toujours nu-tête ! Il est vrai qu’on était en été. Mais on aurait été en hiver que cela aurait été absolument la même chose.