Plus je relis la Correspondance de Balzac, plus je tombe en des étonnements sans fin.
Il écrit à Mme de Hanska au fond de la Pologne ; il écrit à la duchesse de Castries, à Mme Zulma Carraud, etc., etc. ; — et savez-vous ce qu’il trouve à dire à ces femmes plus charmantes et plus intelligentes les unes que les autres ?
Il leur annonce qu’il vient de corriger six feuilles des Illusions perdues ; qu’il lui reste à finir Béatrix et à refondre les Chouans ; qu’il est en train de conclure avec Werdet pour une troisième édition du Médecin de campagne ; que Souverain le tourmente pour avoir la fin d’Un début dans la vie ; qu’il est enfin parvenu à renouveler les billets de ce corsaire de Chlendowsky ; qu’il lui faut encore trois jours avant de donner le bon à tirer des Petites Misères de la vie conjugale ; que les épreuves de la Maison Nucingen se sont égarées dans un déménage-