Par-ci, par-là, par trois jeunes gens du Havre. Le Havre, chez tous les libraires, 1861. Un vol. in-12 de 69 pages.
Je l’ai rouvert ce matin, ce petit livre, et je l’ai relu tout d’un trait.
De ces trois jeunes gens du Havre, l’un était Alfred Touroude, les deux autres étaient MM. Thuillier et Rafano. Ils avaient voulu débuter ensemble, le même jour.
Je me trouvais au Havre, cette année-là. Touroude, que j’avais connu chez M. Louis Gaudibert, — un autre mort, et non des moins regrettés, — m’apporta un des premiers exemplaires de Par-ci, par-là.
L’amour-propre d’auteur ne perd jamais ses droits ; il avait indiqué au crayon les pièces qui formaient son lot dans ce recueil.
Une lettre de Lamartine, — l’inévitable lettre aux débutants, — servait de frontispice à Par-ci, par-là.