Victor Hugo ajoute qu’il se fait bâtir une habitation :
N’ayant plus la patrie, je veux avoir le toit. L’Angleterre n’est pas pourtant meilleure gardienne de mon foyer que la France. Ce pauvre foyer, la France l’a brisé, la Belgique l’a brisé, Jersey l’a brisé. Je combats avec une patience de fourmi. Cette fois, si l’on me rechasse encore, je veux forcer l’honnête et prude Albion à faire une grosse chose. Je veux la forcer à fouler aux pieds un at home, la fameuse citadelle anglaise, le sanctuaire inviolable du citoyen… À Marine-Terrace, j’étais à l’auberge ; l’Angleterre s’en est fait une excuse pour sa couardise.
Un épisode charmant, presque attendrissant.
Déranger avait entendu parler de la bibliothèque de Jules Janin, et particulièrement d’une édition extraordinaire de ses Chansons. Il manifesta le désir de voir cet exemplaire ; Janin s’empressa de le lui envoyer.