Est-il beaucoup d’amateurs du jeu de dominos qui poussent le fanatisme jusqu’à exiger par testament d’être enterrés avec le double-six ? Tel est pourtant le fait historique que je vois relaté dans un poème sur le Domino, par le célèbre Marseillais Bénédit. — Bénédit, c’est tout dire ; Bénédit, l’auteur de Chichois. — Si Paris avait Bénédit… Vous savez le reste.
Il est fort amusant, ce poème sur le Domino, et fort consciencieux ; il donne les règles les plus précises de la « partie à quatre », car la partie à trois n’existe pas, pour ainsi dire. Ses conseils sont marqués au coin de la sagesse. Ainsi :
… Abandonnez votre jeu franchement,
Pour soutenir celui de votre homme, au moment
Où vous apercevrez qu’il a le plus de chance,
Eussiez-vous avant lui même deux dés d’avance.
On dit mon homme au jeu de dominos.