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Page:Monselet - Fréron, 1864.djvu/103

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Laurent et souper chez M. Blot. Mardi, dîner chez Mme du Lech et souper chez Mme Kerourin. Mercredi, dîner chez Mme Gazon la jeune, et souper au Pont-l’Abbé. Notre temps est bien rempli, comme vous voyez, ma très-chère cousine. Je suis bien fâché de ne pouvoir aller au Pont-l’Abbé que mercredi au soir ; mais il n’y a pas moyen de se dépêtrer plus tôt de Quimper. J’aurais désobligé bien du monde si je n’avais pas accepté toutes ces invitations. Je vous assure, ma très-chère cousine, que, malgré toutes les fêtes qu’on nous donne, j’aimerais bien mieux être au Pont-l’Abbé avec vous, avec mon cousin et ma chère femme. Ce qui me fait beaucoup de plaisir, c’est qu’elle réussit très-bien, qu’elle n’est point du tout embarrassée, et qu’elle a le maintien le plus honnête et le plus aimable ; je suis encore bien content d’elle par rapport au manger ; elle s’est modérée dans tous ces grands repas, et n’a pas eu jusqu’à présent la plus légère incommodité. Elle est charmante en tous points ; je l’aime de tout mon cœur ; c’est